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Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, confronté à une crise de confiance au sein de son parti à cause d’une affaire de corruption, a nié toute implication et a présenté ses excuses aux Espagnols lors d’une conférence de presse tenue le 12 juin.
Des accusations de corruption
Pedro Sánchez a déclaré qu’il ne savait « absolument rien » des allégations visant Santo Cerdán, le numéro trois du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), qui a démissionné après la publication d’un rapport de police signalant des indices de sa possible participation à une affaire de pots-de-vin. « Jusqu’à ce matin, j’étais convaincu de l’intégrité de Santo Cerdán », a-t-il affirmé.
Cerdán est soupçonné d’être complice d’un ancien ministre socialiste, José Luis Ábalos, ainsi que de son assistant Koldo García, concernant l’attribution indue d’un contrat public. Cette affaire soulève des préoccupations majeures sur l’intégrité des responsables politiques dans le pays.
Une enquête en cours
Cette situation fait partie d’une enquête plus large sur des soupçons de corruption liés à des achats d’équipements de santé durant la pandémie de Covid-19, qui cible également José Luis Ábalos. Le scandale s’est intensifié avec d’autres accusations visant l’entourage de Sánchez, notamment sa femme Begoña Gómez, actuellement sous enquête pour corruption et trafic d’influence.
Réactions politiques et avenir
Malgré les appels à sa démission, Pedro Sánchez a exclu la tenue d’élections législatives anticipées. Alberto Nuñez Feijóo, le leader du principal parti d’opposition, le Parti populaire, a qualifié les explications du Premier ministre d' »insuffisantes » et « décevantes ».
Sánchez a affirmé avoir demandé à Cerdán de démissionner de toutes ses fonctions, soulignant l’importance de la défense de l’intégrité du PSOE et du gouvernement en général.