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La Commission Nationale du Marché des Valeurs (CNMV) a récemment tiré la sonnette d’alarme concernant la protection des investisseurs à l’égard du nouveau règlement européen sur les cryptomonnaies, connu sous le nom de MiCA. Lors d’une intervention au Congrès des Députés, son président, Carlos San Basilio, a exprimé ses inquiétudes quant à l’efficacité de ce nouveau cadre réglementaire.
Des lacunes dans la réglementation
San Basilio a souligné que la réglementation actuelle ne fournit pas un bouclier suffisant pour les investisseurs, en particulier les particuliers. Il a fait remarquer que le cadre législatif laisse trop peu d’exigences aux acteurs du marché et aux intermédiaires, laissant ainsi les investisseurs vulnérables face à l’essor de canaux difficiles à surveiller.
La responsabilité des réseaux sociaux
Le président de la CNMV a également critiqué la participation limitée des plateformes sociales telles qu’Instagram, TikTok, X et YouTube dans la lutte contre les pratiques frauduleuses liées aux cryptomonnaies. En revanche, il a noté que Google maintient un contact plus fluide concernant cette problématique.
Mesures envisagées pour protéger les investisseurs
Pour remédier à ces failles, la CNMV prévoit plusieurs actions, notamment :
- Exiger que les influenceurs avertissent des risques liés aux produits qu’ils promeuvent.
- Collaborer avec les réseaux sociaux pour expliquer ce que sont les cryptomonnaies.
- Mettre en place des contrôles pour restreindre les messages de sociétés non conformes aux réglementations.
La fusion BBVA – Banco Sabadell
San Basilio a également abordé la question de l’offre publique d’achat (OPA) de BBVA sur Banco Sabadell. Actuellement, cette opération est examinée par le Conseil des ministres, qui dispose jusqu’au 27 juin pour se prononcer. La CNMV attendra la décision du gouvernement avant de publier son document d’information, qui est crucial pour que les actionnaires prennent leur décision.
Priorités stratégiques de la CNMV
Lors de cette présentation, San Basilio a annoncé son intention de mettre à jour le Code de Bonne Gouvernance pour s’assurer qu’il reste en adéquation avec l’environnement réglementaire et les marchés. Ce plan de renouvellement devrait être réalisé avant la fin de son mandat en 2030.