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Crisis en Libye et au Soudan : Focus sur la 3ème journée de la CEA

by Sara
Libye, Soudan, République Démocratique du Congo

Crisis en Libye et au Soudan : Focus sur la 3ème journée de la CEA

À Addis-Abeba, les crises en Libye et au Soudan dominent les travaux de la troisième journée du sommet africain qui se tient dans la capitale éthiopienne. Il est prévu que le siège de l’Union africaine accueille la signature d’un pacte de réconciliation entre les parties prenantes de la crise libyenne. Par ailleurs, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union discutera de la situation alarmante au Soudan et dans l’est de la République Démocratique du Congo.

Le président de la Commission de paix et de sécurité de l’Union africaine, Bankole Adeoye, a déclaré sur la plateforme X qu’il avait discuté jeudi avec le ministre des Affaires étrangères congolais, Jean-Claude Gacolo, des préparatifs pour la cérémonie de signature du pacte de réconciliation nationale en Libye.

La cérémonie sera présidée par le président congolais, Denis Sassou Nguesso, en raison de sa présidence de la Commission de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye.

Consultations Précédentes

Sassou Nguesso a déjà visité la Libye à la fin de l’année dernière, où il a rencontré le gouvernement d’unité nationale à Tripoli ainsi que le gouvernement formé par le Conseil des députés libyens. L’objectif était de discuter d’une feuille de route proposée par l’Union africaine pour parvenir à une réconciliation politique avant les élections générales.

Selon un communiqué de l’Union africaine, la réunion des parties prenantes de la crise libyenne aura lieu aujourd’hui à 16 heures, heure de l’Est libyen (13 heures GMT), avec la participation de plusieurs dirigeants africains, du président sortant de la Commission africaine, Moussa Faki, du représentant de l’Union en Libye, Mohamed Hassan Labat, ainsi que d’un représentant de la Ligue arabe et des Nations Unies.

Les détails du document proposé par l’Union africaine pour résoudre le conflit politique en Libye n’ont pas été révélés. Toutefois, des sources au sein de l’Union craignent qu’une des parties de la crise politique en Libye ne soit absente de la signature aujourd’hui, ce qui signifierait un échec des efforts de l’Union pour résoudre cette crise.

Parallèlement, Bankole Adeoye et le ministre des Affaires étrangères libyen, Al-Taher Al-Baour, ont signé jeudi un accord pour transférer le bureau de liaison de l’Union de Tunis à la Libye, après sept ans de déplacement.

Aperçu de la Crise au Soudan

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine discutera aujourd’hui à 18 heures, heure de l’Est africain (15 heures GMT), des crises au Soudan et dans l’est de la République Démocratique du Congo. Les membres du Conseil examineront une mise à jour sur l’escalade des conflits armés dans ces pays.

De nombreux hauts responsables de l’Union africaine ont décrit la guerre au Soudan et dans l’est de la République Démocratique du Congo comme un des principaux signes de l’échec de l’Union à gérer les conflits sur le continent. Malgré l’adoption par l’Union d’une initiative « Silencer les armes » en 2013 pour mettre fin à tous les conflits en Afrique d’ici 2020, cette période a été prolongée jusqu’en 2030.

L’assemblée sera présidée par le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, car son pays assure la présidence du Conseil de paix et de sécurité pour ce mois.

Ce même jour, un rassemblement des ministres des Affaires étrangères des partenaires concernés par la question soudanaise, à savoir les Nations Unies, l’Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD), l’Union africaine, les Émirats, l’Arabie saoudite, l’Égypte, le Qatar, les États-Unis et l’Éthiopie, est également prévu pour discuter de la crise soudanaise.

Kenya et l’IGAD

Dans ce contexte, le ministre kenyan des Affaires étrangères, Musalia Mudavadi, a déclaré jeudi à Al Jazeera qu’il est « essentiel de rassembler les parties en conflit au Soudan et en République Démocratique du Congo autour d’une table de dialogue pour mettre fin aux conflits dans ces pays. »

Il a ajouté que le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Youssef, avait demandé au président kenyan, William Ruto, le mois dernier de soutenir le retour du Soudan à l’IGAD, une organisation composée de cinq pays africains : Djibouti, Éthiopie, Kenya, Ouganda et Somalie, visant à contribuer à la résolution des conflits africains.

Le représentant de l’IGAD au Soudan, Lawrence Korbandi, a déclaré lors des réunions du sommet africain, qui ont commencé mercredi, que la question soudanaise est devenue l’un des dossiers les plus complexes de la région, « ce qui nécessite une bonne coordination entre les acteurs impliqués. »

Korbandi a souligné que la solution au Soudan ne doit pas être militaire, insistant sur la nécessité d’arrêter la guerre comme première étape et de préparer le terrain pour un processus pacifique et inclusif impliquant toutes les parties soudanaises, y compris les civils, afin de garantir un accord politique durable.

source:https://www.aljazeera.net/news/2025/2/14/%d9%84%d9%8a%d8%a8%d9%8a%d8%a7-%d9%88%d8%a7%d9%84%d8%b3%d9%88%d8%af%d8%a7%d9%86-%d9%8a%d9%87%d9%8a%d9%85%d9%86%d8%a7%d9%86-%d8%b9%d9%84%d9%89-%d8%a3%d8%ac%d9%86%d8%af%d8%a9

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