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En 2016, une photo devenue célèbre a figé l’image d’un garçon de quatre ans, couvert de poussière et de sang, assis dans une ambulance après le bombardement de sa maison à Alep. Ce garçon, nommé Imran Daqneesh, est réapparu lundi lors de la célébration de la fête de la libération au palais des congrès de Damas, en présence du président syrien Ahmed al‑Sharʿa. « Ils disent que j’ai vécu le bombardement… mais je ne me souviens de rien », a‑t‑il déclaré brièvement.
Le cliché et le sauvetage à Alep, août 2016
La photo a été prise par le photographe syrien Mahmoud Raslan après une frappe qui a détruit la maison de la famille d’Imran à Alep. L’image montrait l’enfant immobile, le visage ensanglanté, fixant l’objectif avec un regard hébété.
Les circonstances clés :
- Date de l’incident : 17 août 2016.
- Lieu : zones alors contrôlées par les rebelles à Alep.
- Forces impliquées : frappes attribuées aux avions russes et syriens selon des témoignages rapportés à l’époque.
- Nom du photographe : Mahmoud Raslan.
La séquence de sauvetage a été partagée par le « Centre médiatique d’Alep », montrant le secouriste Ammar Hammami extirpant Imran des décombres pour le placer dans une ambulance.
La réaction sur les réseaux sociaux et la mémoire collective
La photo et la vidéo ont déclenché une onde d’émotion internationale. De nombreux internautes ont comparé l’image d’Imran à celle d’autres enfants symbolisant les drames des conflits, évoquant notamment le jeune Aylan Kurdi.
Exemples de réactions et de partages sur Twitter :
- Vidéo du sauvetage et partage récent : https://twitter.com/AJSyriaNowN/status/1998118573273722923
- Message d’un internaute citant le sacrifice des secouristes : https://twitter.com/laes5570/status/1998175699228885442
- Souvenir du choc suscité en 2016 : https://twitter.com/AdelAliBinAli/status/766502166366478336
- Réflexions sur le retour du passé dans le présent : https://twitter.com/s_alhil33572/status/1998135826124067119
La couverture médiatique a parfois montré des réactions très émotionnelles, comme celle d’une présentatrice de CNN en larmes lors de la diffusion du reportage sur Imran.
De l’image symbole à l’homme retrouvé
Imran était âgé de quatre ans au moment de la photo. Des années plus tard, sa présence à Damas a relancé les souvenirs de cet instant douloureux et les débats sur la guerre en Syrie.
Sur les réseaux, certains internautes ont exprimé leur soulagement de le voir en vie, tandis que d’autres ont rappelé la persistance des souffrances et des pertes humaines causées par le conflit.
Le nom d’Imran Alep reste associé à une image puissante et durable, devenue un marqueur visuel de la tragédie syrienne pour de nombreux observateurs.