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Une équipe de recherche internationale, dirigée par des scientifiques de l’Université de Durham au Royaume-Uni, a réalisé la plus grande simulation cosmique à ce jour. Cette simulation a été conçue pour comprendre la structure à grande échelle de l’univers, ce qui contribuera à une meilleure compréhension de l’origine et de l’avenir de notre cosmos.
Utilisation de 300 milliards d’éléments pour une simulation détaillée
La nouvelle simulation utilise 300 milliards d’éléments, chacun représentant une petite galaxie dans un cube de 10 milliards d’années-lumière de côté. Ces éléments sont utilisés pour reproduire la structure cosmique à grande échelle et aider à étudier l’univers dans son ensemble.
L’importance des simulations cosmiques
Les simulations cosmiques sont des modèles ou des algorithmes utilisant les équations mathématiques et les lois physiques connues des scientifiques pour simuler le comportement et l’évolution des objets et des phénomènes astronomiques. Ils sont essentiels pour les astronomes car ils leur permettent de tester différentes théories et hypothèses sur l’origine, la structure et l’évolution de l’univers, en les comparant aux observations des télescopes et des satellites.
La simulation COSMA-8 de l’Université de Durham
La nouvelle simulation a été réalisée sur un supercalculateur de l’Université de Durham appelé « COSMA-8 ». Ce supercalculateur possède plus de 30 000 processeurs et a coûté plus de 10 millions de dollars. Il a la puissance équivalente à 17 000 ordinateurs domestiques.
Avant cette nouvelle simulation, les simulations cosmiques utilisées se concentraient principalement sur la matière sombre, qui ne représente que 27% de la composition de l’univers. Cependant, cette nouvelle simulation inclut également l’énergie sombre (68% de la composition de l’univers) et la matière ordinaire (5% de la composition de l’univers), en plus de la matière sombre.
Les implications de la nouvelle simulation
Les chercheurs de l’Université de Durham estiment que les résultats de cette nouvelle simulation seront une avancée majeure dans le domaine de la cosmologie, en particulier lorsqu’ils seront comparés aux résultats de missions spatiales telles que le télescope spatial Euclid récemment lancé par l’Agence spatiale européenne et l’observatoire spatial James Webb de la NASA. Toute différence entre les résultats pourrait ouvrir de nouvelles perspectives dans la recherche cosmologique.
En conclusion, cette simulation cosmique de grande envergure réalisée au Royaume-Uni permettra d’approfondir notre compréhension de l’univers et de son origine, et pourrait ouvrir de nouvelles pistes de recherche dans le domaine de la cosmologie.