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DGCCRF saisit le procureur sur des poupées pédopornographiques

by charles
France

La direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé ce lundi avoir saisi le procureur de la République après avoir constaté la commercialisation de poupées à caractère pédopornographique par AliExpress, deux jours après avoir signalé le même type de ventes sur Shein. L’enquête a été élargie à d’autres plateformes largement fréquentées par les consommateurs français, selon le communiqué de la DGCCRF. « Les annonces concernées ont été retirées dès que nous en avons eu connaissance », a indiqué AliExpress dans un communiqué transmis à l’AFP ce lundi. « L’ensemble de ces faits a été porté à l’attention des plateformes concernées et signalé au procureur de la République et à l’Arcom », régulateur compétent en la matière, ajoute la Répression des fraudes.

Capture d'écran résultats Alibaba et plateformes en ligne
Capture d’écran des résultats liés à des plateformes en ligne dans l’affaire.

DGCCRF: signalements sur AliExpress et Shein et saisie du procureur

La DGCCRF indique avoir constaté la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur AliExpress et avoir signalé ces faits au procureur deux jours après un signalement similaire sur Shein. La direction précise avoir « élargi ses investigations à d’autres plateformes largement fréquentées par les consommateurs français » et que « les annonces concernées ont été retirées », selon les échanges publiés par AliExpress et relayés par l’AFP. Elle précise en outre que « l’ensemble de ces faits a été porté à l’attention des plateformes concernées et signalé au procureur de la République et à l’Arcom ».

Pénalités et enjeux de filtrage pour protéger les mineurs

Dans son communiqué, la DGCCRF rappelle que « là encore, en l’absence de mesure de filtrage efficace visant à protéger les mineurs, la loi prévoit des peines d’amende pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 75 000 € d’amende ». Cette affaire met en lumière les risques liés à la vente de contenus sensibles sur des plateformes en ligne et les efforts des autorités pour faire respecter la loi et protéger les mineurs. Le cas illustre aussi les défis liés au filtrage automatique et à la responsabilisation des marketplaces à l’égard des contenus mis en ligne par des tiers.

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