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Donald Trump évoque J.D. Vance comme héritier potentiel pour 2028

by charles
États-Unis : Donald Trump laisse entendre que son vice-président JD Vance pourrait être son successeur pour 2028
États-Unis

Le président américain Donald Trump a laissé entendre lors d’une déclaration à la presse que son vice-président, J.D. Vance, pourrait lui succéder lors de la prochaine élection présidentielle de 2028. Cette déclaration intervient alors que Trump continue de jouer un rôle central dans la galaxie du mouvement MAGA (« Make America Great Again ») et laisse entrevoir une possible transition politique au sein du Parti républicain.

Une hypothèse de succession plausible selon Trump

Interrogé mardi 5 août par des journalistes, Donald Trump a indiqué que J.D. Vance, ancien sénateur de l’Ohio et colistier lors de sa campagne présidentielle de 2024, représente un potentiel héritier politique. « C’est fort probable, c’est le vice-président », a-t-il affirmé, tout en précisant qu’il est encore trop tôt pour officialiser cette projection. Selon lui, Vance fait un « très bon travail » et serait actuellement favori pour la candidature à la présidence en 2028.

Une figure montante à droite conservatrice

J.D. Vance, âgé de 40 ans, s’est imposé comme une figure majeure de la politique conservatrice, avec une orientation très chrétienne et pro-monnaie. Après avoir été choisi comme colistier de Trump en 2024, il a confirmé son ambition présidentielle, en évoquant la nécessité d’une consultation préalable avec Donald Trump avant de se lancer dans cette aventure.

Donald Trump et J.D. Vance lors d'une conférence politique

Ancien membre du Sénat de l’Ohio, Vance a voulu incarner une droite radicale et proche des milieux conservateurs et des milliardaires de la tech. Son potentiel de candidature à 2028 est également confirmé par ses proches qui insistent sur une consultation avec Trump avant tout engagement.

Les autres enjeux politiques évoqués par Trump

En marge de ces déclarations, Donald Trump a évoqué la possibilité d’une alliance entre le sénateur Marco Rubio, actuel chef de la diplomatie américaine, et Vance en vue de la prochaine campagne. Le milliardaire a précisé qu’il s’était initialement laissé la possibilité de briguer un troisième mandat, ce qui contrevient pourtant à la Constitution américaine. Il a aussi pris soin de clarifier qu’il s’était rétracté, mais continue de nourrir une influence considérable dans la stratégie républicaine.

Implications pour le Parti républicain

Surtout, ces propos confirment une mutation potentielle au sein du mouvement conservateur, où Trump pourrait céder le flambeau à une nouvelle génération tout en conservant une influence déterminante. La candidature de Vance, si elle venait à se concrétiser, représente un enjeu majeur pour la direction future des Républicains, entre conservatisme strict et ambitions présidentielles.

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