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Le mercredi 11 juin, Donald Trump a assisté à une représentation de la comédie musicale _Les Misérables_ à Washington, un événement qui a suscité un vif débat au sein du public. Les spectateurs ont exprimé leurs opinions de manière bruyante, avec un mélange de huées et d’applaudissements, en raison des circonstances politiques actuelles.
Un contexte chargé de tensions
Adapté du roman de Victor Hugo, _Les Misérables_ plonge les spectateurs au cœur des barricades parisiennes durant l’insurrection de juin 1832, une révolte contre la monarchie qui a été durement réprimée. Cette représentation a particulièrement résonné dans le contexte actuel des violences à Los Angeles, où des manifestations contre la politique migratoire de Donald Trump se sont intensifiées, accompagnées du déploiement de milliers de soldats par le président.
Réactions au sein du spectacle
Plusieurs artistes avaient décidé de boycotter la représentation à cause de la présence de Trump. En réponse aux questions des journalistes sur ce sujet, le président a déclaré : _«Je m’en fiche complètement. Franchement. Tout ce que je fais, c’est bien gérer le pays. Si je n’avais pas été là, Los Angeles serait partie en fumée.»_
Une chanson emblématique et ses implications
La chanson phare de la comédie musicale, _Do You Hear the People ?_ (ou _La Volonté du peuple_ en version française), appelle au soulèvement populaire. Trump l’a d’ailleurs fait jouer avant d’annoncer sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024, affirmant apprécier tant la musique que la pièce.
Les déclarations de Donald Trump et leurs conséquences
Dans un discours qui a marqué les esprits, Trump a déclaré qu’il comptait _«libérer»_ Los Angeles des _«insurgés»_ et des _«ennemis étrangers»_. Cette situation a provoqué une réaction de Gavin Newsom, gouverneur de Californie, qui a critiqué le président pour sa tendance à ignorer les lois et constitutions américaines, qualifiant son comportement d’assaut sur les valeurs du pays.
Un événement de levée de fonds
La soirée au Kennedy Center, destinée à recueillir des fonds pour l’institution, avait un coût élevé, estimé à 1,8 million d’euros pour les participants souhaitant prendre une photo avec Trump, en plus de leur accès à la représentation.
Le contrôle culturel de Trump
Engagé dans une croisade contre ce qu’il considère comme de la _«propagande anti-américaine»_, Trump a récemment pris le contrôle de plusieurs institutions culturelles à Washington, remplaçant les dirigeants de musées tels que la National Portrait Gallery et la Librairie du Congrès.