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La Russie fait face à une situation économique délicate, exacerbée par la chute des prix du pétrole. Alors que le monde globalement s’inquiète des droits de douane élevés imposés par les États-Unis, le Kremlin admet que la baisse des cours pétroliers représente une préoccupation majeure pour son économie.
Une situation préoccupante
Malgré les discours optimistes habituels qui émanent de Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a reconnu le 8 avril que le pays traverse une période « extrêmement turbulente et tendue ». Les prix du pétrole, au plus bas depuis quatre ans, mettent à mal les prévisions budgétaires, qui s’étaient pourtant montrées optimistes pour 2025. Les recettes de l’État sont d’ores et déjà inférieures aux attentes, accentuant les inquiétudes du gouvernement russe.
Dépendance aux hydrocarbures
Les ventes d’hydrocarbures constituent un tiers des revenus de la Russie. La combinaison de prix bas et d’un rouble fort crée une situation difficile pour le Kremlin, qui utilise ses réserves financières pour soutenir l’effort de guerre en Ukraine, lequel absorbe environ 40% du budget national. Cette dynamique pourrait renforcer la dépendance de la Russie à l’égard de la Chine, son principal acheteur de pétrole.
Des défis pour la banque centrale
La banque centrale de Russie se retrouve dans une impasse, incapable de baisser ses taux d’intérêt, qui dépassent actuellement 20% et commencent à freiner l’économie, à l’exception du secteur de la défense. Bien que Donald Trump n’impose pas de sanctions directes à la Russie, sa politique a des répercussions indirectes significatives sur le pays.
Réactions à la crise
Face à cette tempête économique, le Kremlin semble redoubler d’efforts pour gérer la situation, tout en surveillant les évolutions du marché mondial et les tensions géopolitiques. La stabilité économique à long terme de la Russie pourrait dépendre de sa capacité à s’adapter à ces nouvelles réalités.