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Égypte proteste contre l’attaque israélienne de Rafah auprès de pays occidentaux.
L’agence Associated Press a cité un responsable égyptien affirmant que Le Caire a formulé des protestations à Entité sioniste, aux États-Unis et aux gouvernements européens concernant l’attaque de Rafah.
Le responsable égyptien a déclaré que l’attaque israélienne met en péril le traité de paix conclu entre l’Égypte et Entité sioniste, selon ses dires.
De son côté, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a déclaré lors d’une conférence de presse avec sa homologue slovène, Tanja Fajon, au Caire, que l’accord de paix avec Entité sioniste est un choix stratégique de l’Égypte depuis plus de quatre décennies et constitue le pilier fondamental de la paix dans la région.
Position ferme de l’Égypte face à l’escalade israélienne
La chaîne de télévision égyptienne privée, Cairo News, a cité une source égyptienne de haut niveau affirmant que Le Caire avait refusé de coordonner avec Tel Aviv concernant le passage de Rafah en raison de l’escalade israélienne, soulignant qu’elle « a informé toutes les parties concernées que c’est à Entité sioniste de prendre la responsabilité du détérioration de la situation à Gaza ».
Les efforts de médiation se poursuivent de la part du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis entre Entité sioniste et le Hamas dans le but de parvenir à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et d’échanger des prisonniers entre les deux parties, après plus de sept mois de guerre israélienne à Gaza.
Situation humanitaire critique à Rafah
Parallèlement, l’armée israélienne a intensifié ses opérations militaires dans la ville de Rafah, où l’UNRWA a estimé que 300 000 Palestiniens ont été affectés par les déplacements forcés des forces israéliennes qui ont pénétré dans la région.
L’armée israélienne, soutenue par les États-Unis, mène une guerre dévastatrice sur Gaza depuis le 7 octobre 2023, qui a fait des dizaines de milliers de martyrs et de blessés, dont la plupart sont des enfants et des femmes, conduisant Tel Aviv devant la Cour internationale de justice pour « génocide ».