En Île-de-France, en Normandie et en Nouvelle-Aquitaine, l’épidémie de grippe saisonnière est déjà installée. Les autres régions de France métropolitaine se trouvent en phase pré-épidémique.
Le bilan publié mercredi soir par Santé publique France indique que l’épidémie a démarré dans plusieurs régions de métropole, et que le reste du pays devrait suivre rapidement. La semaine dernière, achevée le 30 novembre, a été marquée par une nette augmentation des indicateurs de la grippe dans l’ensemble des classes d’âge.
À la fin novembre, l’Île-de-France, la Normandie et la Nouvelle-Aquitaine sont entrées en épidémie, précise l’agence. Toutes les autres régions hexagonales se trouvent en pré-épidémie, à l’exception de la Corse.
Outre-mer, Mayotte est touchée par l’épidémie depuis la semaine précédente.
La saison précédente avait été particulièrement sévère avec plus de 17 000 décès, contre une moyenne autour de 10 000, et elle avait aussi touché fortement les plus jeunes, entraînant de nombreuses hospitalisations chez les bébés.
Un taux insuffisant de vaccination a contribué à cette situation, tout comme une efficacité du vaccin jugée moyenne, notamment chez les personnes âgées.
Cette année, la campagne de vaccination semble démarrer plus efficacement.
Quid de la bronchiolite et du Covid ?
Parallèlement à la grippe, l’épidémie de bronchiolite, qui frappe principalement les bébés, s’est étendue à presque tout le territoire, la Corse étant la seule à l’écart.
Outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique sont désormais classées en pré-épidémie.
Les indicateurs restent proches de ceux observés à la même période la saison précédente, qui avait été relativement clémente pour la bronchiolite, tandis que plusieurs traitements immunisants existent désormais pour les nourrissons.
Du côté du Covid, la circulation du virus semble limitée, mais l’agence mentionne une légère tendance à la hausse dans les eaux usées.