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Éric Ciotti a officialisé sa candidature à Nice pour les municipales 2026, annonçant en direct sur TF1 qu’il souhaite offrir une nouvelle espérance aux Niçois. L’annonce a été faite depuis la place Saint-Roch, au cœur de Nice, et intervient alors que les élections sont prévues les 15 et 22 mars 2026. Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président de l’Union des droites pour la République, cherche à déloger le maire sortant Christian Estrosi, qui se présente pour un quatrième mandat. Le contexte local est marqué par des questions de sécurité, de finances et de fiscalité, et par des révélations sur des fichiers informatiques évoqués par Libération qui ont suscité des réactions dans la vie politique locale.
Annonce et contexte à Nice
Ciotti a réaffirmé son intention de prendre la mairie lors d’un appel télévisé en direct. Selon TF1, il a déclaré: « Je souhaite offrir une nouvelle espérance aux Niçois ». L’annonce a eu lieu depuis la place Saint-Roch et les observateurs retiennent que les municipales auront lieu les 15 et 22 mars 2026. L’ancien élu LR devenu proche du RN affirme vouloir un renouveau pour Nice et rappelle son parcours: député des Alpes-Maritimes depuis 2007 et figure centrale de l’Union des Droites pour la République ; il cherche à prendre le relais de Christian Estrosi, qui est maire de Nice depuis longtemps et se présente à nouveau.
Programme et enjeux locaux selon Ciotti
Dans son allocution, Ciotti a mis en avant des priorités claires: « Je veux effacer l’augmentation de 25 % des impôts mise en œuvre l’année dernière ». Il a aussi évoqué des mesures concrètes comme l’installation de la climatisation dans les écoles et le renforcement des structures pour les aînés, tout en plaidant pour une gestion municipale axée sur la réduction de la dette et une meilleure sécurité. Ces propositions s’inscrivent dans une ligne politique qu’il a développée au fil de sa carrière locale et parlementaire et qui vise à renouveler l’action publique à Nice.
Les thèmes de campagne restent proches des priorités historiques de Ciotti: réduire les impôts, accroître la sécurité et rationaliser les dépenses publiques, tout en affirmant une volonté de transparence et de proximité avec les habitants. Ciotti rappelle son parcours d’élu et son rôle au sein des instances locales, et il s’efforce de mobiliser ses partisans autour d’un message d’unité et de renouvellement pour la cité azuréenne.
Réactions et contexte politique
Les réactions se sont multipliées à droite et au niveau local. Christian Estrosi a réagi en qualifiant Ciotti d’« adversaire comme un autre ». Le Rassemblement national a apporté son soutien, avec Jordan Bardella déclarant sur X que Ciotti « connaît parfaitement sa ville, il aime ses habitants : il est le mieux placé pour apporter à Nice le renouveau dont elle a besoin ». Des éléments de contexte, notamment des révélations sur des fichiers informatiques évoqués par Libération et mentionnant près de 800 profils, ont alimenté le débat; l’entourage de Ciotti n’a pas souhaité répondre pour le moment, et des procédures judiciaires associées à des affaires de détournement de fonds publics avaient été évoquées par le Parquet national financier et d’autres sources, avec un classement en octobre 2024. Le cadre politique local demeure tendu, et Ciotti peut bénéficier d’un soutien du RN, qui a renforcé sa position dans les dernières élections législatives.
La bataille pour Nice s’inscrit dans une dynamique régionale et nationale plus large: Ciotti a vu ses idées gagner en visibilité après les résultats des législatives de juillet 2024 dans les Alpes-Maritimes, où plusieurs députés proches de lui ont gagné des circonscriptions. Pour l’instant, la question demeure: comment les électeurs apprécieront-ils les antécédents judiciaires et les critiques sur la gestion municipale face à un programme promettant un renouveau économique et social pour Nice? Les journalistes et les analystes suivent de près les prochains temps forts de la campagne, notamment les déplacements, les réunions publiques et les propositions détaillées qui pourraient venir nourrir le débat public.
La campagne s’annonce rude et centrée sur les bilans et les projets pour Nice en 2026, avec des enjeux qui dépassent la seule mairie et qui influenceront la vie politique locale dans les mois à venir.