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Une expertise judiciaire récente a confirmé que les orques du Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes) sont traitées conformément aux normes en vigueur. Cette évaluation a également indiqué que les spectacles impliquant ces cétacés en captivité constituent des activités bénéfiques pour leur bien-être. Cependant, l’avenir de ces animaux, ainsi que celui de leurs 12 compagnons dauphins, demeure incertain après la fermeture du parc en janvier.
Contexte de l’expertise
La direction du Marineland envisage d’acheminer les orques vers d’autres parcs en Espagne, alors que plusieurs associations militent pour la création d’un sanctuaire permettant aux animaux de vivre en semi-liberté. L’association One Voice, qui a obtenu cette expertise en septembre 2023 après une longue lutte juridique, a critiqué le manque de courage des experts en les qualifiant de « platitudes ».
État de santé des orques
La justice avait mandaté des experts pour évaluer la qualité de l’eau et des installations, ainsi que la capacité des orques Moana et Inouk, ainsi que celles de Wikie et Keijo, à continuer à participer aux spectacles. Les experts ont noté des comportements répétitifs chez les quatre orques et des lésions sur Moana, qui est décédée à l’âge de 12 ans d’une septicémie en octobre 2023, et sur Inouk, mort à 23 ans après avoir ingéré un morceau de métal en mars 2024.
Conclusions des experts
Selon les conclusions des experts désignés par la justice, « les spectacles sont des dérivatifs comportementaux et des stimuli utiles ». Ils ont averti qu’une réduction des interactions avec les soigneurs pourrait aggraver les comportements stéréotypés des orques et entraîner des troubles d’anxiété ou de dépression. Concernant l’eau et les installations, celles-ci restent « compatibles avec les normes sanitaires minimales » tant qu’elles sont maintenues au niveau d’exigence actuel.
Critiques de One Voice
One Voice a souligné des « constats inquiétants » dans le rapport, indiquant qu’entre le 5 janvier 2023 et sa mort le 18 octobre, Moana a reçu des antibiotiques pendant 107 jours, des corticoïdes pendant 31 jours, des antidouleurs pendant 36 jours et des antifongiques pendant 21 jours. Les autopsies des deux orques décédées ont révélé des infections non traitées, suggérant un « suivi médical défaillant » et une gestion des infrastructures inadaptée aux besoins réels des animaux.