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Ce samedi, un débat est prévu autour des ambitions de Burger King en France, en lien avec l’évolution de la restauration rapide et la foodtech. Alors que le marché continue de croître, les enseignes s’efforcent d’offrir des options plus locales et traditionnelles, interrogeant ainsi le rapport des consommateurs à la malbouffe.
L’entretien avec Alexandre Simon
Le secteur de la restauration rapide ne cesse de se développer, avec un chiffre d’affaires prévu de 22,3 milliards d’euros pour 2024. Cette croissance est largement due à un modèle de franchise qui permet aux enseignes de s’étendre rapidement à moindre coût. En France, les restaurants McDonald’s sont omniprésents, avec plus de 1500 établissements, tandis que KFC compte près de 400 restaurants, surfant sur la popularité du poulet frit. De son côté, Burger King a dépassé les 500 établissements en 2023.
La variété des options alimentaires, allant du fast food traditionnel aux kebabs, poke bowls et pizzas, montre que la gastronomie française s’est adaptée à une culture de consommation rapide. Quelles sont alors les véritables ambitions de la restauration rapide en France ? La malbouffe est-elle inévitable ? Pour en discuter, Alexandra Bensaid a invité Alexandre Simon, directeur général de Burger King France.
Le débat sur le plan d’investissements allemand
Un autre sujet à aborder est le plan d’investissements massif de l’Allemagne, largement surnommé « bazooka ». Ce projet, proposé par le futur chancelier Friedrich Merz, a été adopté par le Bundestag et validé par le Bundesrat. Il débloque 500 milliards d’euros pour les infrastructures publiques et le réarmement, tout en assouplissant le frein à l’endettement instauré en 2009.
Ce tournant majeur pourrait avoir des répercussions significatives sur l’ensemble de l’Europe. Quelles en seront les implications pour la France et les autres pays européens ? Le débat est ouvert avec Sophie Fay, journaliste, et Patrick Artus, conseiller économique d’Ossiam.
Les nouvelles tendances de la foodtech
La foodtech est également en pleine mutation. Les innovations ne se limitent plus à un petit groupe de passionnés de gastronomie. De nombreuses start-ups et agro-industriels investissent dans des alternatives végétales, proposant des produits comme des protéines végétales, des substituts de foie gras et même du lait sans vache. Ces nouvelles pratiques culinaires répondent à une tendance croissante chez les consommateurs, qui privilégient une alimentation saine et durable.
Une enquête réalisée en 2023 par la Fondation Ipsos révèle que les Français sont de plus en plus soucieux de leur alimentation. Quelles sont les alternatives végétales qui s’imposent sur le marché ? Une visite d’une serre de spiruline à Villeneuve d’Ascq nous éclaire sur cette transition.
L’économique en V.O.
À l’échelle internationale, près de 80 chefs d’entreprises seront présents à Pékin pour le Forum de développement économique de la Chine. Ce rendez-vous pourrait permettre à Xi Jinping d’échanger avec des dirigeants européens et britanniques, dans un contexte où la Chine cherche à attirer les investissements étrangers. Cela survient alors que les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine se sont intensifiées, avec l’annonce par Donald Trump de droits d’importation sur les exportations chinoises.
Convaincre les grandes entreprises de réinvestir en Chine sera un défi majeur. Les échanges au sommet devraient donner des indications sur les perspectives d’attractivité de la Chine.
Ma vie au boulot
Dans le cadre de notre vie professionnelle, une question se pose concernant le remboursement d’un trop-perçu à un employeur. Une commerciale, ayant réduit son temps de travail sans officialiser son changement de contrat, se retrouve dans l’obligation de rembourser un différentiel de salaire. Peut-elle refuser cette demande ? Sandrine Foulon apportera des éclaircissements sur ce sujet.
