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L’exécution en Floride 2025 est marquée par la 30e mise à mort dans les États‑Unis cette année, selon les chiffres officiels. Curtis Windom a été condamné à mort pour le meurtre de Valerie Davis, la mère de sa petite amie, et de deux proches, et l’exécution a eu lieu à 18H17 heure locale (22H17 GMT) selon les services pénitentiaires de Floride. Des proches des victimes ont exprimé leur opposition et demandé au gouverneur d’utiliser son droit de grâce, sans succès. Cette exécution intervient alors que la Floride se classe en tête des États américains par le nombre d’exécutions en 2025, avec 11 à ce jour, et que les modes d’application de la peine de mort continuent d’évoluer avec des expériences et des débats internationaux.
En Floride, la 30e exécution de 2025 et ses enjeux
La Floride a procédé à la 30e exécution sur le territoire américain en 2025, selon les chiffres, et Curtis Windom a été condamné à mort pour avoir tué sa petite amie Valerie Davis, ainsi que Mary Lubin et Johnnie Lee. L’exécution a eu lieu à 18H17 heure locale (22H17 GMT), selon les services pénitentiaires de Floride. Des proches des victimes ont exprimé leur opposition et ont demandé au gouverneur républicain d’utiliser son droit de grâce, en vain. L’État demeure celui ayant exécuté le plus grand nombre de condamnés en 2025, avec 11 exécutions à ce jour. La grande majorité des exécutions de cette année ont été réalisées par injection létale; trois l’ont été par inhalation d’azote, une méthode utilisée pour la première fois au monde par l’Alabama en 2024 et qualifiée par des experts de l’ONU de forme de « torture ». Deux autres ont été réalisées par peloton d’exécution, pour la première fois aux États‑Unis depuis 2010.
Le président Donald Trump est un partisan de la peine capitale et a déclaré plus tôt cette semaine vouloir requérir la peine de mort pour tout meurtre à Washington, où celle‑ci est abolie depuis 1981, dans le cadre de sa campagne de reprise en main du maintien de l’ordre dans la capitale.
Réactions des familles et position des partisans de l’abolition
Dans un communiqué relayé par l’association FADP, les proches de Valerie Davis, Mary Lubin et Johnnie Lee ont déclaré: «Nous avons le coeur brisé que l’Etat de Floride n’ait pas entendu nos supplications», dans un message transmis par l’association. Ils ajoutent que les autorités ont voulu faire de la mise à mort de Curtis Windom «un numéro de cirque» en les invitant à y assister. Ces propos illustrent les tensions entre partisans de la peine capitale et militants abolitionnistes.
Méthodes, cadre légal et portée internationale
La très grande majorité des exécutions de 2025 ont été réalisées par injection létale. Trois exécutions ont été menées par inhalation d’azote, une méthode utilisée pour la première fois au monde par l’Alabama en 2024 et qualifiée par des experts de l’ONU de forme de « torture ». Deux autres ont été réalisées par peloton d’exécution, pour la première fois aux États‑Unis depuis 2010. Le panorama des États américains montre que 23 ont aboli la peine de mort. Trois autres, la Californie, l’Oregon et la Pennsylvanie, observent un moratoire des exécutions sur décision du gouverneur.
Le président Donald Trump est un partisan de la peine capitale et a déclaré plus tôt cette semaine vouloir requérir la peine de mort pour tout meurtre à Washington, où celle‑ci est abolie depuis 1981, dans le cadre de sa campagne de reprise en main du maintien de l’ordre dans la capitale.
