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La situation à Gaza continue de se détériorer, comme en témoigne la dernière frappe israélienne qui a causé la mort d’au moins 31 personnes. Cet incident tragique a eu lieu dans une école abritant des déplacés dans le nord-est de la ville de Gaza.
Bilan tragique de la frappe
Jeudi 3 avril, la Défense civile de Gaza a rapporté que 31 personnes avaient perdu la vie suite à une attaque israélienne sur l’école Dar al-Arqam, située dans le quartier d’Al-Tuffah. Plus de cent autres personnes ont également été blessées, selon les déclarations de Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.
Détails de l’incident
Les agences de presse rapportent des chiffres légèrement différents concernant le nombre de victimes. L’Associated Press indique que le bilan pourrait atteindre au moins 27 morts, avec la découverte des corps de 14 enfants et de cinq femmes au sein de l’établissement. Les sources médicales avertissent que le bilan pourrait s’aggraver en raison de la gravité des blessures de certains des 70 blessés.
Par ailleurs, plus de 30 autres habitants de Gaza auraient également été tués lors de frappes sur des maisons dans le quartier voisin de Shujaiyya, d’après les informations fournies par le ministère de la Santé.
Réaction de l’armée israélienne
De son côté, l’armée israélienne a affirmé avoir ciblé un « poste de commandement du Hamas » dans la région, mais elle n’a pas pu confirmer si l’école avait été touchée. L’armée justifie ses actions en affirmant que ces installations sont utilisées par des terroristes pour planifier des attaques contre des civils israéliens.
Le Hamas a condamné cette frappe, accusant Israël de cibler des civils innocents dans le cadre de ce qu’il qualifie de génocide en cours dans la bande de Gaza.
Contexte du conflit
Depuis la rupture d’une trêve le 18 mars, les bombardements israéliens ont repris sur Gaza. L’armée a déclaré avoir visé 600 cibles terroristes depuis cette date. Le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée, a souligné que la libération des otages israéliens était une priorité, affirmant que cela pourrait ralentir les opérations militaires.
Le porte-parole arabophone de l’armée a précisé que plus de 250 terroristes avaient été éliminés depuis le début des frappes, dont 12 de haut rang.
Impact humanitaire
La situation humanitaire à Gaza est critique. Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, 1 163 personnes ont été tuées à Gaza depuis la reprise des hostilités. Au total, depuis le début de la guerre, le ministère a signalé que 50 523 personnes, en majorité des civils, ont perdu la vie.
Les habitants fuient les zones ciblées, certains emportant leurs affaires sur le dos ou à l’aide de charrettes tirées par des ânes, cherchant désespérément refuge face à la violence croissante.