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La fable de Franz Kafka, « Vor dem Gesetz », pourrait offrir à Friedrich Merz une précieuse leçon. Angela Merkel et Olaf Scholz ont longtemps attendu, sans oser faire le pas décisif. Aujourd’hui, Merz se retrouve face au même défi.
Une anticipation silencieuse de Kafka
Franz Kafka est décédé il y a 101 ans. Bien sûr, il n’a pas pu connaître Friedrich Merz, président de la CDU, mais il semble avoir eu une intuition des luttes de pouvoir qui l’accompagnent. Dans ses écrits, il a laissé un message qui pourrait être d’une grande valeur au début de la carrière de Merz en tant que chancelier. La parabel évoque une occasion de vie précieuse qui se perd faute de courage pour l’identifier et la saisir.
Le dilemme de l’entrée dans la loi
Dans la parabel, un gardien de porte refuse d’accorder l’accès à un homme du pays qui demande à entrer dans la loi. Ce dernier, pensant que la loi est accessible à tous, se retrouve à patienter des jours et des années devant cette porte, un schéma qui résonne avec l’attitude d’attente de nombreux politiciens.
Le dialogue entre l’homme et le gardien souligne la difficulté d’accéder à des opportunités qui semblent pourtant à portée de main. Merz, dans notre contexte politique actuel, représente cet homme devant la porte, devinant les contours d’un avenir qui pourrait lui échapper.
Les leçons du passé politique
Le parcours de ses prédécesseurs témoigne des dangers d’une attente prolongée. Angela Merkel a passé 16 ans devant cette porte sans jamais s’engager pleinement. Olaf Scholz, quant à lui, a été poussé hors de sa position par les électeurs après trois longues années d’hésitation. Ces exemples soulignent que l’attente peut mener à l’inaction.
Le chemin à suivre pour Merz
Friedrich Merz doit reconnaître l’ampleur des défis à relever. La liste des actions nécessaires pour saisir l’avenir est longue : augmentation du budget militaire, contrôle des frontières, et libération de l’économie face aux interventions étatiques excessives. Le gardien de la loi d’aujourd’hui ne porte pas de pelzmantel, mais est représenté par des forces telles que la nécessité économique et politique.
Il est impératif que Merz se lève de son siège et prenne les mesures qui s’imposent, avant que les opportunités ne disparaissent à jamais, comme celles qui ont échappé à ceux qui l’ont précédé.