Conflits militaires
Le président russe Vladimir Poutine a salué ce qu’il a qualifié d’échec total d’une offensive des forces ukrainiennes dans la région russe de Koursk. Moscou a annoncé avoir expulsé les troupes ukrainiennes du dernier village qu’elles occupaient dans cette zone.
Pour la première fois, le chef d’état-major russe, Valery Gerasimov, a confirmé la participation de soldats nord-coréens aux combats aux côtés des troupes russes à Koursk. Il a loué leur « courage et héroïsme » dans la reconquête des positions ukrainiennes.
Diplomatie et politique
Le service de sécurité russe FSB a annoncé la détention d’un suspect dans l’enquête sur l’assassinat par une bombe placée sous une voiture de Yaroslav Moskalik, un haut officier militaire russe. Le Kremlin a imputé cette attaque à l’Ukraine, tandis que Kyiv n’a pas fait de déclaration officielle.
Le président américain Donald Trump a exprimé des doutes quant à la volonté de Vladimir Poutine de conclure un accord de paix, peu après avoir rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy à la basilique Saint-Pierre, lors des funérailles du pape François à Rome.
Zelenskyy a déclaré que cette rencontre pourrait être historique si elle aboutit au type de paix qu’il espère. Un porte-parole de la Maison-Blanche a qualifié l’entretien de « très productif ».
Après la réunion, Trump a adopté un ton ferme envers le dirigeant russe, écrivant : « Il n’y avait aucune raison pour que Poutine tire des missiles sur des zones civiles, des villes et des villages ces derniers jours. » Il a également appelé Poutine à cesser les bombardements des zones civiles en Ukraine et évoqué la possibilité d’imposer des sanctions secondaires contre la Russie.
Suite aux propos de Trump, la sénatrice républicaine Lindsey Graham a indiqué que le Sénat américain était prêt à avancer sur une législation bipartite visant à imposer des sanctions commerciales aux pays achetant du pétrole, du gaz ou d’autres produits russes.
Le président français Emmanuel Macron a qualifié d’« échange très positif » sa discussion avec Zelenskyy. Il a indiqué que l’Ukraine était prête à un cessez-le-feu inconditionnel et que la « Coalition des volontaires » conduite par la France et le Royaume-Uni poursuivrait ses efforts pour parvenir à cet objectif ainsi qu’à une paix durable en Ukraine.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a déclaré, après sa rencontre avec Zelenskyy à Rome, attendre des signes concrets de la part de la Russie montrant sa volonté de rechercher la paix en Ukraine.
Le gouvernement britannique a annoncé que le Premier ministre Keir Starmer et Zelenskyy ont discuté de « progrès positifs » pour mettre fin à la guerre en Ukraine lors des funérailles du pape.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a offert le soutien de l’Union européenne à Zelenskyy dans toute négociation visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, affirmant que le bloc « soutiendra toujours l’Ukraine dans sa quête de paix ».