La streameuse Helydia, Celia Tansel, a publié sur X une lettre dans laquelle elle accuse son ancien compagnon, le streameur Fugu, de violences psychologiques et conjugales et a annoncé avoir déposé plainte pour violences aggravées en juin 2025. La relation a commencé en novembre 2023 lorsque Helydia avait 19 ans et Fugu 25, et elle décrit une escalade de violences allant des insultes et humiliations quotidiennes à des gestes physiques, notamment des gifles et des bousculades. « J’avais peur, comme j’ai peur depuis presque deux ans », écrit-elle dans son témoignage. Après leur rupture en mars 2025, elle affirme avoir subi des menaces et un harcèlement permanent pour la dissuader de parler publiquement.
En juin 2025, Helydia dépose une plainte pour violences aggravées
S’ensuivent plusieurs mois de harcèlement, avec des appels et des messages pour tenter de la faire revenir et pour éviter qu’elle ne parle publiquement. En juin 2025, elle dépose une main courante, puis une plainte pour violences aggravées, et affirme qu’elle ne s’exprimera plus publiquement sur l’affaire. Fugu, Maxime Magalhaes de son vrai nom, a réagi sur X en indiquant travailler sur une vidéo présentant « la vérité » et promettre des preuves. « Je suis capable d’assumer absolument tous mes torts publiquement mais ce qui m’importe par-dessus tout est de rétablir la vérité et je promets d’apporter des preuves en ce qui concerne les accusations qui ont été faites », a-t-il déclaré.
Réactions et soutien sur les réseaux
Sur les réseaux sociaux, des soutiens affluent. Samuel Étienne a félicité Helydia « pour ce courage [qu’elle a] de prendre la parole ». Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, a qualifié ses mots de « durs à lire mais nécessaires », ajoutant tout son soutien. Parallèlement, Fugu a réagi sur X, répétant sa volonté de « rétablir la vérité » et évoquant une vidéo destinée à présenter sa version des faits.
Les échanges en ligne mettent en lumière les tensions entre plaignante et présumé auteur, ainsi que les enjeux liés à la sécurité des victimes dans les milieux numériques. Des investigative et médias locaux suivent l’évolution de la procédure, sans que de nouveaux éléments probants ne soient publiés à ce stade. L’affaire rappelle aussi que le cadre judiciaire peut être actionné lorsque des violences sont dénoncées, même dans des dynamiques publiques et numériques.