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Incendie à Marseille : une situation en nette régression mais toujours sous haute vigilance
Après une journée critique, le centre-ville de Marseille connaît une amélioration significative dans la lutte contre le vaste incendie qui a dévasté plusieurs secteurs de la région. Selon le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, le feu est désormais en très nette régression, avec une surface brûlée estimée à 750 hectares, contre plusieurs milliers en début de semaine.
Les équipes de secours, mobilisées en nombre, notamment 700 pompiers renforcés par des hélicoptères bombardiers d’eau, ont réussi à maîtriser la progression du fléau. La progression du feu est arrêtée, mais des foyers résiduels subsistent, alimentés par la végétation encore sèche, sous un ciel dégagé et silencieux après plusieurs jours de vents violents. La situation est surveillée de près en raison de risques de reprises, surtout avec le vent annoncé pour l’après-midi.
Des dégâts matériels lourds, mais peu de victimes humaines
Les dégâts selon les autorités sont considérables : au moins 70 maisons ont été touchées, dont 10 entièrement détruites. Les secours ont évacué environ 400 personnes, notamment dans le quartier de l’Estaque où l’incendie a été particulièrement intense, rasant plusieurs habitations. Aucune victime grave n’a été recensée, si ce n’est quelques blessés légers parmi les pompiers. Un survol aérien a permis de constater l’étendue des dégâts, visible sur les images spectaculaires diffusées par nos partenaires.
Le maire Benoît Payan a confirmé que la situation était sous contrôle, mais a averti que des risques de reprises restaient, notamment avec l’évolution météorologique. Le préfet a insisté sur le fait que, malgré cette avancée, la vigilance doit rester maximale dans un contexte de températures élevées et de végétation desséchée.
Les enjeux liés à la lutte contre l’incendie et ses conséquences
En raison de la pollution et de la concentration en particules fines, la qualité de l’air dans la région demeure préoccupante, bien que l’évacuation du centre de données ait empêché toute nouvelle mesure précise aujourd’hui. La fumée dense, qui s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, a mobilisé tous les dispositifs d’urgence, incluant des avions de lutte contre les incendies, qui ont effectué des largages pour freiner la feuillage en flammes.
Par ailleurs, le trafic aérien à l’aéroport de Marseille-Provence a repris progressivement après une interruption majeure mardi, avec près de 110 vols annulés. La circulation des trains à grande vitesse a également été rétablie, facilitant la mobilité dans toute la région méditerranéenne, même si certains trafics TER restent encore perturbés.
Autres feux de forêt dans la région sud de la France
En parallèle, plusieurs autres incendies de forêt ont été déclarés dans le Gard et l’Aude, avec une superficie brûlée cumulée dépassant 2 000 hectares. La déshydratation des sols, conjuguée à un vent soufflant à 75 km/h, a accéléré la propagation du feu, mettant à rude épreuve les équipes de secours. Le département de l’Hérault a également été touché, mais le feu sur le site de Castelnau-de-Guers a été fixé vers 5 heures mercredi matin.
Face à ces incendies, les autorités alarmistes soulignent que le début de l’été marque une période à haut risque, appelant à la prudence, à la vigilance et au civisme afin d’éviter toute nouvelle origine humaine de ces catastrophes.