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Des sapeurs-pompiers venus de 14 départements du Japon ont été mobilisés pour tenter de venir à bout d’un incendie qui a déjà brûlé environ 2100 hectares depuis jeudi, selon l’agence de gestion des incendies et des désastres.
Mobilisation des secours
« Même s’il est inévitable que le feu se propage dans une certaine mesure, nous prendrons toutes les dispositions nécessaires pour nous assurer qu’il n’y aura pas d’impact sur les habitations », a déclaré lundi le Premier ministre Shigeru Ishiba devant le parlement.
Assistance aux sinistrés
Environ 2000 personnes ont fui les zones autour de la ville d’Ofunato, dans la région boisée d’Iwate. Une partie d’entre elles se sont réfugiées chez des amis ou des parents, tandis que plus de 1200 personnes ont été conduites vers des abris, selon les autorités locales.
Des images aériennes diffusées par la chaîne publique NHK ont montré des flammes orange près des bâtiments, ainsi que d’épaisses volutes de fumée blanche.
Efforts de lutte contre l’incendie
Seize hélicoptères, y compris ceux des forces d’autodéfense, ont été déployés pour arroser les flammes. L’incendie a déjà endommagé 84 bâtiments, et les évaluations des dégâts sont en cours.
Contexte climatique
Le nombre d’incendies de forêt avait diminué au Japon depuis un pic dans les années 1970, selon les données gouvernementales. En 2023, environ 1300 incendies ont été recensés, principalement entre février et avril, lorsque l’air s’assèche et que les vents se lèvent.
À Ofunato, les précipitations de février n’ont atteint que 2,5 millimètres, battant le précédent record de 4,4 millimètres en 1967 et se situant bien en dessous de la moyenne habituelle de 41 millimètres. L’année 2024 a également été la plus chaude jamais enregistrée au Japon, selon l’agence météorologique nationale, ce qui accentue les préoccupations liées au changement climatique.