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Plus de 4000 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le début du conflit
Le bureau des médias gouvernemental de la bande de Gaza a annoncé jeudi que l’armée israélienne a arrêté plus de 4 000 Palestiniens, dont la majorité subit des disparitions forcées ainsi que des tortures physiques et psychologiques, depuis le début de la guerre contre Gaza il y a plus d’un an et demi.
Une commémoration annuelle en hommage aux prisonniers palestiniens
Cette déclaration a été faite à l’occasion de la Journée du prisonnier palestinien, célébrée chaque 17 avril. Cette journée a été établie en 1974 par le Conseil national palestinien, le parlement de l’Organisation de libération de la Palestine, pour honorer la lutte des détenus dans les prisons israéliennes.
Une situation alarmante dans les prisons israéliennes
- Plus de 10 000 Palestiniens sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes.
- Ils subissent les pires formes de torture et de violations systématiques.
- Les conditions de détention sont extrêmement dures, avec une violation flagrante des Conventions de Genève et du droit international humanitaire.
Arrestations massives à Gaza en pleine guerre
Depuis 560 jours, dans le cadre d’une guerre qualifiée de criminelle, de génocide et de nettoyage ethnique menée par Israël à Gaza :
- Plus de 4 000 habitants de Gaza, y compris des femmes, des enfants, ainsi que des professionnels de la santé et de l’aide humanitaire, ont été arrêtés.
- La majorité des détenus font l’objet de disparitions forcées et sont emprisonnés dans des conditions inhumaines.
- Le camp de détention de Sdé Teyman est particulièrement connu comme un véritable « abattoir de la torture » israélienne.
Les prisonniers palestiniens y subissent d’horribles sévices physiques et psychologiques :
- Déshabillage forcé
- Simulations de pendaison (« shabeh »)
- Arrachage des ongles
- Attaques de chiens féroces
- Battements brutaux
- Privation de sommeil
Privation des soins médicaux et conséquences tragiques
Les détenus sont également privés de soins médicaux adéquats :
- Interdiction de recevoir des médicaments ou d’être opérés
- Des milliers sont empêchés de rencontrer leurs avocats ou leurs familles pendant de longs mois
Ce traitement médical délibérément négligé et la torture ont conduit à la mort d’au moins 64 prisonniers depuis le début du conflit, dont plus de 40 originaires de Gaza. Les autorités israéliennes continuent de retenir leurs corps et cachent l’identité de dizaines d’autres martyrs.
Modifications législatives pour renforcer l’impunité
Les autorités israéliennes ont modifié leurs lois internes, notamment la loi sur le « combattant illégal », afin de :
- Donner un cadre légal pour commettre davantage de crimes
- Priver les détenus de leurs droits fondamentaux
- Permettre aux services de sécurité israéliens de torturer librement sans contrôle judiciaire
Appel à la communauté internationale
Le communiqué tient Israël pleinement responsable de la vie, de la santé et de la sécurité de tous les prisonniers palestiniens. Il appelle :
- La communauté internationale, le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale des Nations unies et toutes les organisations des droits humains à agir immédiatement pour stopper ces crimes
- La formation de commissions d’enquête internationales indépendantes pour visiter les prisons, notamment le camp de Sdé Teyman
- Le soutien aux efforts de la Cour pénale internationale pour poursuivre les criminels de guerre israéliens et faire appliquer les mandats d’arrêt
- La libération immédiate de tous les détenus, en particulier des femmes, des enfants, et des travailleurs du secteur médical et humanitaire
Contexte du conflit et bilan humain
Depuis le 7 octobre 2023, Israël, avec un soutien inconditionnel des États-Unis, mène une campagne de génocide à Gaza qui a fait :
- Plus de 167 000 morts et blessés palestiniens
- Une majorité d’enfants et de femmes parmi les victimes
- Plus de 11 000 personnes portées disparues