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Les déclarations récentes du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou concernant la motivation réelle derrière l’autorisation d’entrer une aide alimentaire à Gaza ont déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Selon un communiqué officiel, cette autorisation vise principalement une « nécessité opérationnelle pour étendre le combat », et non des raisons purement humanitaires.
Le bureau a précisé que cette aide alimentaire limitée vise à prévenir l’aggravation de la crise de la faim dans la bande de Gaza, car une détérioration des conditions humanitaires pourrait compromettre l’opération militaire en cours.
Justification militaire de l’aide alimentaire
Voici un extrait de la déclaration publiée :
- Sur recommandation des Forces de défense israéliennes (FDI)
- Pour répondre à un besoin opérationnel visant à intensifier la lutte contre le Hamas
- Garantir qu’une crise de la faim ne survienne pas dans la bande de Gaza
- Préserver la continuité de l’opération « Chars de Gideon » destinée à neutraliser le Hamas
- Agir pour retirer au Hamas la capacité de contrôler la distribution des aides
Cette déclaration a été relayée sur les réseaux sociaux, soulignant un lien direct entre la gestion des aides alimentaires et les objectifs militaires d’Israël.
Réactions sur les réseaux sociaux
Face à cette annonce, de nombreux internautes ont critiqué la nature non humanitaire de la décision israélienne. Les commentaires pointent la logique du gouvernement israélien qui associe l’introduction de nourriture à la réussite de l’opération militaire plutôt qu’à la prévention d’une catastrophe humanitaire menaçant plus de 2,2 millions de civils soumis à la faim et à la soif depuis 19 mois de blocus et déplacés internes.
Depuis 11 semaines, Israël bloque totalement l’entrée des aides dans le secteur, exacerbant une situation déjà dramatique.
De nombreuses voix ont qualifié le plan nommé « Chars de Gideon » de politique délibérée de meurtre collectif, où le but ultime serait :
- « Aucune survie, ni par les armes ni par la nourriture »
Un internaute a résumé ainsi cette réalité :
« C’est une vie contrôlée et une mort planifiée, tout passe par le feu vert de l’armée, y compris la nourriture. Les aides sont calculées au millimètre pour maintenir les gens en vie juste assez pour subir leur destin sous les bombardements. »
Critiques de l’aide conditionnée
La décision militaire israélienne d’autoriser une aide dite « humanitaire » a rencontré un rejet massif. Plusieurs activistes ont dénoncé cette démarche comme étant :
- Une aide alimentaire conditionnée par une décision militaire
- Une manœuvre destinée à masquer la gravité de la situation
Certains ont souligné l’absurde de concevoir que l’aide alimentaire, décidée et recommandée par une armée engagée dans une offensive, puisse être dictée par la compassion envers des milliers de femmes et d’enfants dans des camps de réfugiés.
Un tweet notable soulignait :
« Imaginez que les « aides israéliennes » soient présentées comme une forme de compassion envers les enfants et les femmes des camps, mais uniquement après une recommandation de l’armée pour permettre une intensification du combat. Quelle ironie amère ! »
Insuffisance des aides promises
Plusieurs utilisateurs des réseaux ont minimisé l’impact des aides symboliques autorisées. Ils rappellent que :
- Le secteur a besoin d’environ 500 camions d’aide chaque jour
- Les 9 camions autorisés représentent une quantité dérisoire
Un internaute commentait que cette aide ne changerait rien à la crise alimentaire catastrophique que vit Gaza :
« Nous avons besoin de 500 camions par jour, et ces neuf camions ne suffiront pas à nourrir les affamés. »
Accusations d’esquive et de mascarade humanitaire
D’autres observateurs estiment que l’initiative israélienne vise à :
- Dissimuler les crimes de génocide et de famine orchestrés contre la population gazaouie
- Montrer une image de bienveillance minimale destinée à apaiser la pression internationale
- Permettre la poursuite des opérations militaires avec moins de critiques mondiales
Un message sur Twitter illustrait ce sentiment :
« Israël autorise seulement 9 camions d’aide, ce qui est insuffisant pour couvrir les besoins de Gaza. Pourtant, c’est suffisant pour convaincre le monde que la situation est prise en charge, offrant ainsi carte blanche pour poursuivre les massacres. »
Réponse des Nations unies et des organisations internationales
En parallèle, les Nations unies et plusieurs organisations humanitaires ont alerté sur les conséquences dramatiques de la nouvelle offensive israélienne sur Gaza. Elles insistent sur le fait que :
- Les civils restent les principales victimes de ces opérations militaires
- Le renforcement des frappes aériennes a déjà causé plus de 300 morts et plus de 1000 blessés selon le ministère palestinien de la Santé
Depuis jeudi dernier, les bombardements israéliens se sont intensifiés, aggravant la situation humanitaire déjà catastrophique.