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Tensions au Liban après une attaque israélienne dévastatrice contre le Hezbollah
La nuit dernière, le groupe terroriste Hezbollah a plongé dans le chaos suite à la perte de deux chefs et de 14 commandants lors d’une frappe israélienne particulièrement dévastatrice. Les Forces de défense israéliennes (FDI) affirment que cette attaque visait des commandants et des combattants du Hezbollah, qui auraient planifié un massacre similaire à celui du 7 octobre dans le nord d’Entité sioniste.
Des pertes majeures pour le Hezbollah
Dans cette opération, Ibrahim Aqil, un des commandants les plus recherchés par les États-Unis, a été tué. Son nom était associé à une prime de 7 millions de dollars pour son implication dans des actes terroristes. Considéré comme le numéro deux du Hezbollah, Aqil a été identifié comme la cible principale de cette frappe, qui s’est déroulée dans le sud de Beyrouth.
Hezbollah a par la suite confirmé la mort d’Ahmed Wahabi, commandant de sa force d’élite Radwan. Ce dernier était responsable de l’unité de formation centrale et avait précédemment joué un rôle clé dans les opérations en Syrie.
Les conséquences de la frappe
Les FDI ont également rapporté que dix autres chefs de la force Radwan ont été touchés, avec un bilan de 16 combattants éliminés lors de cette opération. Parmi les commandants décédés, on trouve Samer Halawi, Abbas Muslimani, Abdullah Hijazi, Muhammad Reda et Hassan Madi. Deux autres responsables, Hassan Abd al-Satar et Hussein Hadraj, ont également trouvé la mort dans cette attaque.
Revenant sur cette offensive, le mouvement Hamas a qualifié l’attaque visant Aqil de « crime » et de « folie », mettant en garde qu’Entité sioniste devrait « payer le prix » de ce bombardement. Cette frappe, la première d’une telle ampleur dans la capitale libanaise depuis des années, a intensifié les tensions déjà palpables dans la région.
Des enfants et des femmes parmi les victimes
Les autorités libanaises ont indiqué que parmi les 31 personnes tuées lors de l’effondrement d’un immeuble, il y avait trois enfants et sept femmes. Quinze des 68 blessés restent hospitalisés, tandis que la colère grandit dans les rues et que les leaders du Hezbollah promettent des représailles.
Aujourd’hui, 18 personnes sont toujours portées disparues et les secouristes poursuivent leurs recherches dans les décombres après l’impact de deux immeubles. Ali Harake, chef de l’équipe de secours, a déclaré : « Lorsque tout un bâtiment est démoli, on ne pense pas qu’il reste quelqu’un vivant sous les décombres. Je crois que toutes les personnes disparues sont mortes. Nous devons être logiques dans notre réflexion. »
Les menaces de nouvelles attaques
Daniel Hagari, porte-parole des FDI, a déclaré que les commandants éliminés étaient en train de préparer de nouvelles attaques terroristes contre des civils israéliens. Il a ajouté que ces individus avaient prévu d’initier une offensive, qualifiée de « Conquête de la Galilée », visant les communautés israéliennes, similaire aux attaques menées par Hamas le 7 octobre.
Les tensions continuent de s’intensifier, avec des tirs de roquettes venant du Liban vers le nord d’Entité sioniste signalés peu après l’attaque. Les sirènes d’alerte se sont déclenchées dans toute la région alors que le Hezbollah riposte avec des tirs de Katyusha, ciblant des bases militaires israéliennes.
Réactions internationales et attentions accrues
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi à l’attaque en déclarant que les objectifs d’Entité sioniste étaient clairs et que ses actions parlaient d’elles-mêmes. La situation précaire au Liban et les récits de représailles potentielles soulèvent des inquiétudes quant à une escalade militaire dans la région, qui pourrait impliquer l’Iran, un allié clé du Hezbollah.
Alors que les combats persistent, la communauté internationale suit de près la situation au Liban, des préparatifs d’évacuation pour les ressortissants étrangers étant mis en place en réponse à l’escalade des hostilités.