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Des opérations terrestres israéliennes au Liban
Entité sioniste a officiellement informé Washington ce lundi 30 septembre de son intention de mener des « opérations terrestres » limitées à la frontière libanaise. Cette décision survient dans un contexte de tensions croissantes suite à des frappes sévères contre les combattants du Hezbollah, notamment après la mort de leur leader, Hassan Nasrallah, assassiné vendredi dernier dans un bombardement israélien visant la banlieue sud de Beyrouth.
Les déclarations américaines sur l’opération
Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a précisé que les responsables israéliens avaient évoqué des opérations restreintes axées sur les infrastructures du Hezbollah situées près de la frontière. « Ils nous ont informés d’un certain nombre d’opérations. Pour le moment, il s’agit d’initiatives limitées, mais nous continuons à nous entretenir à ce sujet », a-t-il déclaré.
Réactions internationales face à l’escalade
En parallèle, l’armée israélienne a instauré des zones d’exclusion militaire dans plusieurs régions du nord d’Entité sioniste, telles que Metula, Misgav Am et Kfar Gilad, renforçant ainsi les spéculations concernant une offensive imminente dans le sud du Liban.
Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé ses préoccupations, affirmant qu’il ne souhaitait voir aucune forme d’invasion terrestre de Tsahal au Liban. Cette position a été partagée par le président américain Joe Biden et le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui se trouvaient alors à Beyrouth pour discuter de la situation.
Les frappes israéliennes se poursuivent
Malgré ces mises en garde de la communauté internationale, Entité sioniste semble déterminé à poursuivre ses opérations. Les frappes contre des positions et des dirigeants du Hamas et du Hezbollah au Liban ont continué ce lundi 30 septembre. En effet, le Hamas a annoncé la mort de son chef au Liban, tandis qu’une autre organisation palestinienne a déploré la perte de trois de ses chefs suites à une frappe dans le centre de Beyrouth. Ce bombardement marque la première attaque de ce type visant directement la capitale libanaise depuis le début des hostilités, exacerbant encore la tension dans la région.
Cette escalade des violences soulève des inquiétudes quant à l’avenir des relations israélo-libanaises et à la possibilité d’une prolongation du conflit, rendant la situation encore plus instable au Moyen-Orient.