Table of Contents
Jared Isaacman, choisi par Donald Trump pour diriger la NASA, est un astronaute commercial expérimenté qui soutient fermement un investissement accru dans l’exploration spatiale habitée. Cependant, ses opinions sur le changement climatique, une priorité majeure pour la NASA, restent floues.
Un modéré aux opinions incertaines
Isaacman se décrit comme un « modéré qui intervient parfois sur diverses questions » et se dit « fermement ancré au centre ». Ses publications sur le réseau social X suggèrent qu’il pourrait être en faveur de l’action climatique. Il a également répondu à des critiques concernant les voyages spatiaux commerciaux pour des raisons environnementales, affirmant que l’humanité peut à la fois explorer l’espace et s’attaquer aux menaces sur Terre.
Les préoccupations des scientifiques
Des chercheurs sont perplexes quant à l’avenir des vastes fonctions scientifiques de la Terre de la NASA, compte tenu du déni du changement climatique par Trump et des plans conservateurs visant à démanteler les initiatives de recherche climatique au sein des agences fédérales. Keith Cowing, ancien employé de la NASA, indique : « Il est clair qu’il est un grand fan des vols spatiaux habités et qu’il ferait cela tous les jours s’il le pouvait. Mais pour ce qui est du climat, je ne sais pas quelle est sa position. »
Un avenir incertain pour la recherche climatique
La position d’Isaacman sur le changement climatique ne sera probablement pas « le dernier arbitre de ce que fait la NASA », selon Cowing. Cela dépendra du cadre plus large que l’administration Trump mettra en place, ayant déjà exprimé des doutes quant à la priorité accordée au changement climatique.
Trump a fréquemment remis en question la science du changement climatique causé par l’homme, a promis de retirer les États-Unis de l’Accord de Paris pour la deuxième fois et a réaffirmé son engagement à développer les combustibles fossiles.
Les implications de Project 2025
Les scientifiques climatiques craignent également que Trump se tourne vers le Project 2025, un plan politique conservateur de 900 pages dirigé par la Heritage Foundation, comme feuille de route pour les priorités de recherche fédérales. Ce projet préconise de profonds changements au sein des agences scientifiques fédérales, en particulier celles axées sur le changement climatique, sans toutefois proposer de plans spécifiques pour les capacités scientifiques de la Terre de la NASA.
Des défis pour l’exploration spatiale
Isaacman, qui a fondé la société Shift4 Payments et l’entreprise aérospatiale Draken International, a fait son premier voyage spatial en 2021 en finançant l’équipage spatial entièrement civil Inspiration4. Il a effectué un deuxième voyage plus tôt cette année lors de la mission Polaris Dawn, également une collaboration avec SpaceX. Son engagement envers l’exploration spatiale, ainsi que ses liens avec Elon Musk, soulèvent des questions sur les priorités futures de la NASA.
Une vision pour l’Artemis
Le programme Artemis de la NASA vise à renvoyer des humains sur la Lune dans les années à venir. Cependant, l’envoi d’une mission habitée vers Mars reste une priorité de longue date pour Musk, un rêve également soutenu par Trump. Isaacman a déjà exprimé son soutien à l’envoi d’humains vers la Lune et Mars à l’avenir.
Un engagement envers l’exploration
« Les Américains marcheront sur la Lune et sur Mars, et ce faisant, nous améliorerons la vie ici sur Terre », a déclaré Isaacman sur X. « C’est un honneur de servir dans ce rôle et de travailler aux côtés de l’extraordinaire équipe de la NASA pour réaliser nos rêves communs d’exploration et de découverte. »