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La diplomatie française a appelé samedi à l’arrêt « immédiat » de l’offensive du M23 sur Bukavu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Elle a également demandé le « retrait sans délai » des forces rwandaises soutenant ce groupe armé, se disant prête à prendre des « sanctions ».
Condamnation de l’offensive du M23
Dans un communiqué, le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a fermement condamné l’offensive du M23 soutenue par le Rwanda. « Le M23 doit cesser immédiatement son offensive et se retirer des territoires dont il a pris le contrôle », a déclaré le ministère. De plus, il a exigé le « retrait sans délai des forces rwandaises du territoire » de la République démocratique du Congo.
Préoccupations face à l’escalade régionale
Les combattants du M23, alliés à des troupes rwandaises, ont pris l’aéroport de Bukavu et ont commencé à entrer dans la grande ville de la province du Sud-Kivu. Fin janvier, le M23 avait déjà pris le contrôle de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, suscitant des craintes d’une escalade régionale. La France a exprimé sa préoccupation face à la situation, aggravant une crise humanitaire déjà dramatique, tout en réaffirmant sa solidarité envers la République démocratique du Congo.
Réactions internationales et sanctions potentielles
Selon l’AFP, Kinshasa réclame depuis plusieurs semaines des sanctions contre Kigali. Actuellement, la communauté internationale se limite à des appels à une désescalade et à un cessez-le-feu. Toutefois, l’Union européenne a récemment menacé d’imposer des sanctions, affirmant qu’elle « examinera tous les outils à sa disposition ». Plusieurs sanctions visant des responsables du M23 et des officiers rwandais impliqués en RDC ont déjà été appliquées, sans cibler jusqu’à présent des officiels rwandais de haut rang.