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La Grüne Jugend, le mouvement de jeunesse des Verts allemands, a récemment présenté un plan en dix points visant à renforcer le social en Allemagne et à lutter contre la radicalisation, en réaction à la contestation interne concernant la politique de sécurité du ministre Robert Habeck.
Un plan centré sur l’humanité et le social
Intitulé « Humanité par l’État social », le document défend le droit d’asile et appelle à une amélioration substantielle du système social. La Grüne Jugend insiste sur la nécessité de plus de préventions pour combattre spécifiquement la radicalisation des jeunes hommes.
« Ceux qui s’intéressent à l’intégration et à l’humanité dans ce pays investissent dans l’État social et ne soutiennent pas des propositions racistes en collaboration avec les nazis au Bundestag », déclare Jette Nietzard, porte-parole du mouvement. Elle évoque les récentes propositions de Friedrich Merz, coordonnateur de l’opposition, qui a présenté un projet de loi en collaboration avec l’AfD, incluant des contrôles aux frontières permanents et un interdiction d’entrée pour les personnes sans documents valides.
Renforcer les moyens au service de la sécurité
La Grüne Jugend propose également de renforcer les capacités des collectivités locales, en augmentant le nombre de places en crèches, de financements pour les écoles et de logements abordables. Le mouvement demande également davantage de personnel pour les autorités de sécurité et de mesures préventives pour réduire la violence.
« La radicalisation croissante des jeunes hommes, quelle que soit leur nationalité, doit être combattue socialement. Cela nécessite des offres spécifiques », souligne le document.
Une position opposée à celle de Robert Habeck
Contrairement à Robert Habeck, qui prône l’expulsion des étrangers jugés dangereux et des criminels notoires, la Grüne Jugend soutient que les délinquants doivent purger leurs peines en Allemagne. « Les expulsions ne constituent pas une forme de punition et ne doivent pas être utilisées comme telles », souligne l’organisation. Elle met en avant les dangers auxquels font face les personnes dans les zones de guerre, où la torture, la violence ou la mort sont des réalités quotidiennes.
« C’est pourquoi les Verts ont également décidé dans leur programme électoral de ne pas procéder à des expulsions vers de telles zones », conclut le document.