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Dans un contexte de tensions croissantes, l’Allemagne envisage de modifier sa Constitution pour renforcer sa capacité de défense. Cette initiative est le fruit d’un accord entre les partis de la coalition gouvernementale, la CDU/CSU et le Parti social-démocrate (SPD).
Création d’un fonds spécial
Les partenaires de la coalition ont convenu d’instituer un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur une période de dix ans, destiné à la rénovation des infrastructures du pays. Ce projet inclut également un assouplissement du frein à la dette, facilitant ainsi les investissements dans le secteur de la défense.
Réforme nécessaire de la Constitution
Friedrich Merz, leader de la CDU et futur chancelier, a affirmé que la mise en œuvre de ces accords nécessitait une réforme de la Constitution allemande, requérant une majorité parlementaire des deux tiers. La modification sera débattue au Bundestag la semaine prochaine. Actuellement, la CDU/CSU et le SPD dépendent des voix des libéraux du FDP et des Verts pour atteindre cette majorité.
Urgence de la situation
Merz a souligné l’urgence de la situation, déclarant : « Face à la menace croissante, l’Allemagne doit intensifier ses efforts pour maintenir ses capacités de défense. » Les discussions se poursuivront avec les groupes parlementaires du FDP et des Verts pour parvenir à un consensus.
Investissements prévus
Le Bundestag devra également approuver le fonds spécial de 500 milliards d’euros pour les investissements en infrastructures, une somme qui semblait inimaginable il y a peu. Merz a ajouté que ce fonds pourrait également encourager un niveau élevé d’investissement privé.
Assouplissement du frein à la dette
De plus, le frein à la dette sera assoupli pour les États fédérés, la plupart ayant déjà exprimé leur soutien à cette mesure par le passé. Merz a précisé qu’il est nécessaire de « préciser » l’article correspondant de la Loi fondamentale pour avancer.
Perspectives d’avenir
Les négociations exploratoires entre la CDU/CSU et le SPD se poursuivront cette semaine, avec l’espoir de parvenir à un accord satisfaisant. Merz a indiqué que ce processus pourrait n’être que le début d’un chemin plus long vers une réforme significative.