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Depuis plusieurs années, l’Arabie saoudite s’impose comme un terrain d’opportunités pour la fintech suisse. Alors que le pays diversifie son économie au-delà du pétrole, il attire de plus en plus d’entreprises helvétiques spécialisées dans les technologies financières et les services innovants.
Une diversification économique ambitieuse portée par Vision 2030
Depuis une dizaine d’années, l’Arabie saoudite s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole. Cette volonté se concrétise à travers le plan Vision 2030, dévoilé en 2016 par le prince héritier Mohammed ben Salmane, également premier ministre. Ce plan stratégique vise à transformer l’économie saoudienne en favorisant de nouveaux secteurs comme les infrastructures, la santé et la fintech.
Parmi les projets phares, la construction de la cité futuriste NEOM, lancée il y a trois ans, illustre parfaitement cette dynamique. Cette mégapole high-tech, pensée pour attirer investisseurs et entreprises innovantes, s’accompagne de réformes sociales majeures, telles que l’autorisation pour les femmes de conduire, témoignant d’une ouverture progressive du royaume.
Un marché prometteur malgré les défis géopolitiques
Malgré les tensions géopolitiques récentes et l’impact de la pandémie, l’Arabie saoudite demeure un marché attractif pour les exportateurs suisses. En 2019, l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à l’ambassade saoudienne d’Istanbul a temporairement refroidi les investisseurs occidentaux, mais la situation s’est depuis stabilisée.
Avec une population de 36 millions d’habitants dont une large majorité de jeunes, le royaume offre un vivier important pour les services financiers innovants. La fintech en Arabie saoudite connaît ainsi une croissance notable, portée par une demande croissante de solutions digitales adaptées aux nouvelles générations.
La fintech suisse face aux opportunités saoudiennes
Pour la Suisse, reconnue mondialement pour son expertise financière, l’Arabie saoudite représente un nouvel eldorado. Les entreprises helvétiques peuvent y exporter leurs technologies financières, leur savoir-faire en matière de sécurité des données et leurs innovations dans le secteur des paiements et des services bancaires digitaux.
Cette coopération s’inscrit dans un contexte où Riyad souhaite intégrer davantage de technologies avancées et diversifier ses partenariats économiques. La fintech suisse, forte de sa réputation, est bien placée pour répondre aux besoins du marché saoudien en pleine transformation.