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Le député de l’Yonne, Daniel Grenon, réélu en 2024, s’est présenté ce jeudi devant le tribunal de Sens pour répondre d’accusations d’injure et de provocation publique à la discrimination. Ses propos controversés, tenus lors d’un débat électoral, avaient conduit à son exclusion du Rassemblement national (RN).
Arrivée au tribunal et mobilisation associative
Ce jeudi 17 avril, Daniel Grenon a été déposé en voiture devant le tribunal de Sens, dans l’Yonne, au moment du début de son procès. Quelques instants avant son arrivée, plusieurs associations ont manifesté leur opposition aux propos du député en déployant banderoles et pancartes affichant des messages tels que « Tolérer le racisme ! ? Grrr ! Non !!! ».
Les propos incriminés lors des législatives 2024
Le procès fait suite à des déclarations faites par Daniel Grenon dans un débat de l’entre-deux-tours des élections législatives 2024, publié dans le journal L’Yonne républicaine. Face à la candidate du Nouveau Front populaire, Florence Loury, il avait affirmé : « Dans le binational, il y a des choses dangereuses. Il y a une trentaine/quarantaine de postes, de militaires, dans laquelle on ne peut pas se permettre d’avoir des binationaux. (…) Il y a des gens maghrébins qui sont rentrés au pouvoir, comme ministre… Ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux. »
Ces propos ont été largement dénoncés et ont entraîné son exclusion rapide du RN, dont il était membre au moment des faits.
Une figure controversée du Rassemblement national
Daniel Grenon a été identifié comme l’un des candidats « brebis galeuses » du Rassemblement national lors de la campagne des législatives 2024. Ses prises de position ont souvent suscité la polémique, notamment à cause de son discours jugé discriminatoire envers les binationaux et certaines origines ethniques.