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Le Premier ministre soudanais nomme 5 nouveaux ministres dans son gouvernement

by Sara
Le Premier ministre soudanais nomme 5 nouveaux ministres dans son gouvernement
Soudan

Le Premier ministre soudanais, Kaboul Idriss, a procédé à la nomination de cinq nouveaux ministres au sein de son gouvernement, baptisé « gouvernement de l’espoir ». Ce dernier compte désormais 20 ministres sur les 22 postes prévus.

Cette décision, annoncée tard dimanche soir, établit les nominations suivantes :

  • Loumiya Abdel Ghaffar Khalfallah, ministre chargée des Affaires du Conseil des ministres.
  • Moataz Ibrahim Ahmed, ministre de l’Énergie.
  • Ahmed Dardiri Ghandour, ministre de la Transformation numérique et des Communications.
  • Al-Tahami Al-Zain Hajer, ministre de l’Éducation et de la Formation nationale.
  • Ahmed Adam Ahmed, ministre de la Jeunesse et des Sports.

En outre, Kaboul Idriss a nommé trois ministres d’État :

  • Omar Mohamed Ahmed Siddiq, ministre d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale.
  • Mohamed Nour Abdeldaim Abdelrahim, ministre d’État aux Finances.
  • Salma Ishaq Mohamed, ministre d’État aux Ressources humaines et à la Protection sociale.

Kaboul Idriss avait été nommé Premier ministre par le Conseil souverain soudanais le 19 mai dernier. Depuis cette date, il a progressivement constitué son gouvernement en commençant par la nomination de ministres clés :

  • Ministres de l’Agriculture et de l’Irrigation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que de la Santé, le 3 juin.
  • Ministres de l’Intérieur et de la Défense, cinq jours plus tard.

Un conflit armé de longue durée

Ces nominations interviennent dans un contexte de guerre qui perdure depuis le 15 avril 2023 au Soudan. Ce conflit oppose :

  • L’armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan.
  • Les Forces de soutien rapide (RSF), sous le commandement de Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé « Hemetti ».

Les combats ont causé plus de 20 000 morts et entraîné le déplacement de près de 15 millions de personnes, selon des estimations des Nations Unies et des autorités locales.

L’ONU dénonce régulièrement une des pires crises humanitaires au monde, marquée par l’effondrement des services essentiels, tels que la santé et l’accès à l’eau.

Le conflit s’est également étendu sur le plan politique. Un collectif mené par les Forces de soutien rapide a annoncé récemment la formation d’un gouvernement parallèle, présidé par Mohamed Hassan al-Taishi. Ce dernier agit sous l’égide d’un conseil présidentiel incluant Hemetti et Abdel Aziz al-Hilu, chef du Mouvement populaire de libération du Soudan – Nord, en qualité de vice-président.

Ce groupe paramilitaire avait pris le contrôle de vastes régions du pays avant que l’armée ne parvienne à le repousser, notamment dans la capitale Khartoum. Depuis, les milices se sont repliées principalement dans la région du Darfour.

Le général Abdel Fattah al-Burhan a vivement condamné cette initiative, qualifiant le gouvernement parallèle d’illégitime et affirmant son engagement à poursuivre les hostilités jusqu’à la réunification totale du Soudan sous l’autorité de l’État.

De son côté, le ministère soudanais des Affaires étrangères a rejeté ce gouvernement alternatif, le jugeant irréaliste et insensible aux souffrances du peuple soudanais.

source:https://www.aljazeera.net/news/2025/7/28/%d8%b1%d8%a6%d9%8a%d8%b3-%d8%a7%d9%84%d9%88%d8%b2%d8%b1%d8%a7%d8%a1-%d8%a7%d9%84%d8%b3%d9%88%d8%af%d8%a7%d9%86%d9%8a-%d9%8a%d8%b9%d9%8a%d9%86-5-%d9%88%d8%b2%d8%b1%d8%a7%d8%a1-%d8%ac%d8%af%d8%af

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