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Le soutien indéfectible de Trump pour Israël en 2023
Le retour du président américain Donald Trump est salué par une partie du public israélien qui voit son second mandat comme un retour d’un soutien inconditionnel à Israël.
Son prédécesseur, Joe Biden, a soutenu Israël dans sa guerre contre Gaza, ainsi que dans son invasion du Liban, mais ses doutes occasionnels concernant le génocide israélien à Gaza, qui aurait causé la mort de près de 62 000 personnes, ont mécontenté certaines franges du public israélien.
Implications du soutien de Trump
Trump a récemment impliqué son administration dans un cessez-le-feu qui a conduit à la libération de certains captifs israéliens de Gaza, tout en émettant des suggestions enthousiastes concernant le nettoyage ethnique de Gaza, ce qui a ravivé les espoirs israéliens d’un mandat aussi pro-israélien que le premier. Voici comment il a contribué à soutenir Israël.
Diplomatie en faveur d’Israël
Les initiatives diplomatiques et les nominations de Trump reflètent son soutien indéfectible à Israël. Il souhaite que l’ambassadeur des États-Unis en Israël soit Mike Huckabee, gouverneur de l’Arkansas, qui s’oppose à la solution à deux États et a même questionné l’existence d’un « Palestinien ».
Son ancien ambassadeur en Israël, David Friedman, était connu pour ses positions fermes en faveur des colonies. De plus, Trump a nommé Elise Stefanik comme ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, affirmant qu’Israël a un « droit biblique » sur la Cisjordanie.
En 2017, Trump a déclaré que toute Jérusalem était la capitale d’Israël, malgré les projets palestiniens de déclarer Jérusalem-Est occupée comme capitale de la Palestine. Il a également déplacé l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.
Sous Trump, les États-Unis ont coupé tous les financements de l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, en 2018.
Soutien à l’expansion territoriale israélienne
Les colonies illégales d’Israël sur les terres palestiniennes et d’autres initiatives d’expansion ont également bénéficié du soutien de Trump. En mai 2019, il a inversé des décennies de politique américaine en déclarant que les hauteurs du Golan occupées étaient un territoire israélien.
En novembre 2019, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a annulé l’avis légal de 1978 de son département qui considérait les colonies comme illégales, affirmant que « l’établissement de colonies civiles israéliennes en Cisjordanie n’est pas, en soi, incompatible avec le droit international ». Cette position contredit clairement le droit international.
Confrontations avec les rivaux régionaux d’Israël
Au cours de ses quatre premières années, l’administration Trump s’est particulièrement concentrée sur la confrontation des nombreux rivaux régionaux d’Israël, imposant des sanctions accrues contre le Hezbollah libanais et se retirant de l’accord nucléaire iranien de 2015.
En avril 2019, les États-Unis ont désigné le Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran (IRGC) comme « groupe terroriste », cherchant à l’isoler sur la scène internationale.
Cette dynamique s’est poursuivie avec l’assassinat du commandant de l’IRGC, Qassem Soleimani, en 2020, ce qui a affaibli l’influence régionale de l’Iran et sa capacité à maintenir des positions militaires dans des pays tels que l’Irak et la Syrie.