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Au Kremlin, l’ombre d’une possible disparition de l’Ukraine et de la Moldavie plane, portée par les déclarations d’un proche de Vladimir Poutine. Nikolai Patruschew, ancien secrétaire du Conseil de sécurité russe et conseiller influent, évoque une crise profonde liée à la politique anti-russe de ces pays.
Des déclarations inquiétantes
Nikolai Patruschew a affirmé dans une interview accordée au journal « Komsomolskaja Prawda » que l’Ukraine pourrait cesser d’exister cette année. Il a également exprimé des doutes sur la souveraineté de la Moldavie, suggérant qu’elle pourrait fusionner avec un autre État ou disparaître complètement. Ces propos témoignent d’une vision radicale et expansionniste des ambitions russes.
Patruschew, connu pour ses positions extrêmes en matière de politique étrangère, est un des principaux architectes de la stratégie de Moscou. Âgé de 73 ans, il a été le bras droit de Poutine depuis des décennies et a précédemment dirigé le FSB, le service de sécurité fédéral russe. Il accuse l’OTAN et les pays occidentaux d’avoir contribué à la crise en Ukraine, notamment par leur soutien à l’Ukraine.
Une diplomatie exclusivement russo-américaine
Patruschew a également déclaré que Moscou ne négocierait la paix en Ukraine qu’avec les États-Unis, excluant toute autre nation, y compris les pays de l’Union européenne. Il a insisté sur le fait que la Crimée et les régions de Luhansk, Donetsk, Saporichja et Kherson doivent rester définitivement sous le contrôle russe.
Les discussions concernant un éventuel sommet entre Poutine et le futur président américain, Donald Trump, sont en cours. Trump a exprimé des sympathies pour la position de la Russie, affirmant qu’il comprenait leurs préoccupations. Ce sommet pourrait marquer le premier contact direct entre les deux dirigeants depuis le début de l’invasion russe en Ukraine en février 2022.
Les implications de ces déclarations
Ces déclarations de Patruschew soulèvent des inquiétudes parmi les alliés occidentaux de l’Ukraine. Les craintes se concentrent sur la possibilité que l’Ukraine puisse être contrainte de céder une grande partie de son territoire occupé par la Russie, exacerbée par un éventuel retrait du soutien militaire américain. Cette situation délicate souligne les enjeux géopolitiques croissants et les risques d’escalade dans la région.