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Les deux candidats, Markus Ritter et Martin Pfister, sont actuellement auditionnés pour remplacer Viola Amherd au Conseil fédéral suisse. L’UDC et les agriculteurs soutiennent Ritter, tandis que le PLR et les Vert’libéraux favorisent Pfister. Les militaires se sont également exprimés sur le sujet.
En bref
Voici un aperçu des positions des différents partis :
- Markus Ritter et Martin Pfister sont auditionnés pour remplacer Viola Amherd.
- L’UDC penche plutôt pour Ritter, sans recommandation de vote officielle.
- Le PLR voit Pfister comme une alternative face au lobby agricole.
- Les Vert’libéraux préfèrent Pfister pour ses positions sur l’écologie et l’économie.
Les auditions des candidats
Les auditions de Markus Ritter et Martin Pfister ont débuté ce mardi devant les groupes PLR, UDC et Vert’libéral de l’Assemblée fédérale. Le résultat de ces auditions varie en fonction du groupe. L’UDC, le plus grand groupe de l’assemblée, semble plus favorable à Ritter, qui a montré une aisance particulière durant les échanges. Cependant, il n’y a pas de recommandation officielle de vote de leur part. Ils insistent sur la nécessité d’un nouveau chef du Département de la défense capable de « rétablir la neutralité et la sécurité de la Suisse ».
Les préférences du PLR et des Vert’libéraux
Au sein du PLR, le chef de groupe Damien Cottier a souligné que les deux candidats sont « bons et forts », sans consigne de vote. Toutefois, des membres du groupe semblent pencher vers Pfister, en raison d’un rejet du lobby agricole que représente Ritter. Les Vert’libéraux, quant à eux, expriment une préférence pour Pfister, dont les positions sont jugées plus en phase avec leurs objectifs, notamment en matière d’écologie et d’économie.
Ritter face à la révolte paysanne
Markus Ritter a eu l’avantage lors des auditions avec le lobby paysan, où il a pu démontrer sa solidité sur les dossiers agricoles. Jacques Nicolet, conseiller national UDC et agriculteur, confirme que Ritter est « droit dans ses bottes » et rassurant pour le monde agricole. En revanche, Martin Pfister a montré des difficultés sur ce thème, étant perçu comme moins proche des réalités paysannes.
Les avis des militaires
Les deux candidats ont également été auditionnés par l’Association des sociétés militaires suisses (ASM). Le président de l’ASM, le colonel EMG Stefan Holenstein, a noté que si Ritter montre une grande capacité à diriger et un engagement fort pour le Département de la défense, il manque cependant de connaissances sur le concept de dissuasion. Pfister, bien que plus réservé, possède une meilleure compréhension des dossiers militaires et soutient un financement accru de l’armée.
La suite des événements
La compétition entre Ritter et Pfister se poursuivra jusqu’au mardi 11 mars, date à laquelle ils passeront leurs dernières auditions devant les partis de gauche. Le vote de l’Assemblée fédérale se tiendra le mercredi 12 mars au matin, déterminant ainsi le futur conseiller fédéral.