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Les États-Unis ont mené une nouvelle attaque contre un navire dans les Caraïbes, tuant au moins trois personnes à bord, a déclaré le secrétaire à la Défense Pete Hegseth. L’opération, qualifiée d’attaque navire Caraïbes par certains observateurs, a été réalisée en eaux internationales et, selon les autorités américaines, visait un embarcation impliquée dans le narcotrafic.
Détails de l’attaque et déclaration officielle
Dans un message publié tard samedi sur le réseau X, Pete Hegseth a affirmé que l’ordre de frappe provenait du président Donald Trump. Il a précisé que la cible était « connue par nos services de renseignement pour être impliquée dans le trafic illicite de stupéfiants ».
Hegseth a ajouté que trois « narco-terroristes masculins » se trouvaient à bord et que les trois ont été tués lors de l’opération. L’attaque a eu lieu en eaux internationales, selon les déclarations des responsables.
Contexte opérationnel et bilan
Cette frappe intervient après une série d’opérations récentes contre des embarcations suspectées de trafic de drogues dans la région. Mercredi, une autre attaque avait fait quatre morts, et des bombardements précédents lundi avaient tué 14 personnes.
Depuis le début d’une campagne d’opérations début septembre, les autorités américaines estiment que plus de 62 personnes ont été tuées. Les opérations auraient aussi détruit 14 embarcations et un semi-submersible, selon les bilans communiqués par Washington.
Réactions et questions juridiques
Le gouvernement américain affirme que ces frappes ciblent le narcotrafic. Toutefois, il n’a pas publié de preuves publiques permettant de confirmer ces allégations ou de détailler l’enquête de renseignement ayant conduit aux frappes.
Des critiques dénoncent ces actions comme des exécutions extrajudiciaires et une violation du droit international, qui interdit en principe l’usage de la force létale contre des civils hors d’une zone de conflit. Les ONG et certains États ont exprimé leur inquiétude face à l’absence de transparence.
Position des Nations unies
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a qualifié ces frappes et leur coût humain croissant « d’inacceptables » dans une déclaration publiée vendredi. Il a exhorté les États-Unis à cesser de mener de telles attaques.
Türk a insisté sur la nécessité pour les États-Unis de prendre « toutes les mesures nécessaires » pour empêcher les exécutions extrajudiciaires des personnes à bord de ces navires, indépendamment des accusations criminelles qui pourraient leur être reprochées.
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