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Plus de la moitié des universités écossaises demandent désormais à leurs étudiants de signer des contrats afin de lutter contre les abus sexuels sur les campus. Cette initiative intervient dans un contexte d’inquiétude croissante face à l’ampleur de la violence et du harcèlement sexuel dont sont victimes les étudiantes.
Une réponse aux préoccupations croissantes
Cette démarche fait suite à des événements tragiques, notamment le suicide d’Emily Drouet, une jeune femme de 18 ans, après une campagne de harcèlement à Aberdeen en 2016. Un sondage réalisé par l’organisme regroupant les universités écossaises, Universities Scotland, révèle que 11 des 19 universités écossaises exigent désormais des documents signés, une augmentation significative par rapport à seulement 9 % en 2019.

Des mesures concrètes mises en place
L’Université d’Aberdeen, où étudiait Emily Drouet, a mis en place une équipe d’advisers spécialisés formés pour aborder des sujets tels que la violence basée sur le genre et la sensibilisation à l’antisémitisme. De plus, depuis 2020/21, l’Université de St Andrews a introduit une formation obligatoire sur des questions comme le consentement pour tous les étudiants lors de leur inscription.

Un soutien renforcé et des collaborations
Dix universités ayant participé à l’enquête travaillent avec Rape Crisis Scotland, et un nombre équivalent collabore avec EmilyTest, une campagne créée en mémoire d’Emily Drouet. Iain Gillespie, président de Universities Scotland, a souligné l’importance d’écouter les étudiants et les survivants pour favoriser des changements positifs. Il a également évoqué les tensions récentes sur certains campus, exacerbées par des événements politiques et des questions de droits des personnes transgenres.


Engagement des responsables politiques
La Secrétaire à l’Éducation, Jenny Gilruth, a affirmé son engagement total à éliminer la haine et la violence sexuelle dans les établissements d’enseignement supérieur. Ces mesures visent à créer un environnement plus sûr pour tous les étudiants et à prévenir les abus.