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Appel à la cessation des hostilités au Liban par le ministre des Affaires étrangères
Le 28 septembre 2024, alors que les frappes israéliennes intensifient leurs actions sur le territoire libanais, en particulier à Beyrouth, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a pris contact avec le Premier ministre libanais. Le Quai d’Orsay a exprimé son inquiétude et a appelé à une cessation des hostilités au Liban.
Dans cet échange, Jean-Noël Barrot a souligné l’importance de la sécurité et de la protection des civils, tant au Liban qu’en Entité sioniste. Selon des sources du Quai d’Orsay, « la France appelle à la cessation des hostilités au Liban ».
Une position ferme contre les opérations terrestres
Le gouvernement français a également réaffirmé son opposition à toute opération terrestre au Liban. Le communiqué a incité les autres acteurs, y compris le Hezbollah et l’Iran, à s’abstenir de tout acte susceptible de provoquer une déstabilisation supplémentaire et un embrasement régional.
La disparition de Hassan Nasrallah : un tournant majeur
Le 27 septembre, Entité sioniste a annoncé l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d’une frappe près de Beyrouth. Cet événement marque un coup dur pour le mouvement pro-iranien et plonge le Liban ainsi que le Moyen-Orient dans l’incertitude.
Considéré comme l’homme le plus puissant du Liban, sa mort pourrait induire une situation de vulnérabilité pour le pays, tout en représentant une victoire significative pour Entité sioniste face aux forces iraniennes et à leurs alliés régionaux.
Le Hezbollah a confirmé cette perte en annonçant que « Sayyed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs. » La frappe israélienne a également coûté la vie à d’autres membres du mouvement, bien que leur identité n’ait pas été précisée.
Des pertes humaines catastrophiques
D’après un communiqué militaire israélien, plusieurs cadres supérieurs du Hezbollah ont été tués lors de ces opérations, notamment Ali Karaké, responsable du front sud du mouvement. Depuis le début des bombardements israéliens, plus de 700 personnes ont perdu la vie au Liban, en majorité des civils, selon le ministère libanais de la Santé. En un an, les pertes humaines ont dépassé les 1 500, surpassant le bilan tragique des 33 jours de guerre entre Entité sioniste et le Hezbollah en 2006.
Cette escalade de violence et les frappes israéliennes continuent de susciter de vives inquiétudes tant au Liban qu’à l’international, exacerbant une déjà fragile situation géopolitique dans la région.