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L’offensive des rebelles syriens suscite des inquiétudes au Kremlin, évoquant la possibilité d’un « deuxième front » pour Moscou.
Le soutien du Kremlin à Bachar El-Assad
Bien que le Kremlin ait réaffirmé son soutien indéfectible à Bachar El-Assad, de nombreux analystes russes admettent que le régime syrien et ses alliés, y compris la Russie, montrent des signes d’affaiblissement dans la région.
Une offensive éclair à Alep
Le 2 décembre, des insurgés syriens ont pris d’assaut la grande ville d’Alep, un coup dur pour le régime de Damas et les observateurs russes. Cette offensive rapide a étonné de nombreux commentateurs, mettant en lumière la fragilité des positions du gouvernement syrien.
Réactions du Kremlin
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réaffirmé le soutien à El-Assad, déclarant : « Nous continuons bien sûr de soutenir Bachar El-Assad et, aux niveaux appropriés, nous poursuivons nos contacts et analysons la situation. » Il a également évoqué le besoin de « retour à l’ordre constitutionnel », sans entrer dans plus de détails.
Les frappes russes et la situation sur le terrain
Le 3 décembre, la presse officielle de Moscou a rapporté que l’aviation russe poursuivait les frappes sur les positions des rebelles. Cependant, il a été reconnu que les forces loyales à Damas avaient en grande partie dû abandonner leurs positions dans les régions d’Idlib et d’Alep.
Un « deuxième front » en perspective
Le site d’information Vzgliad évoque l’ouverture d’un « deuxième front » après la guerre en Ukraine, qualifiée d' »opération militaire spéciale ». Ce journal, souvent perçu comme une tribune des partisans de la ligne dure, met en lumière l’influence croissante de la Turquie dans cette escalade.