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La NVJ, le syndicat des journalistes aux Pays-Bas, a exprimé son inquiétude concernant les récentes questions posées par la BBB au sujet de l’objectivité des médias. Selon son secrétaire général, Thomas Bruning, cette demande d’enquête par le Commissariat pour les Médias constitue un « très mauvais signal » pour le paysage médiatique.
Réaction de la NVJ aux questions de la BBB
Cette critique est survenue après que la parlementaire de la BBB, Claudia van Zanten, a interpellé le ministre Eppo Bruins sur une couverture médiatique de la NOS concernant le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Les commentaires de la NOS sur la manière dont ses partisans perçoivent Nasrallah ont suscité des interrogations sur l’impartialité de la chaîne publique.
Bruning a souligné que la politique ne devrait pas interférer avec le contenu journalistique, précisant que les discussions devraient se concentrer sur des attentes en matière d’indépendance et de qualité des médias. « Lorsque la politique commence à s’immiscer dans le contenu, une ligne est franchie, » a-t-il affirmé.
La critique des médias par les politiques
Le NVJ a également dénoncé la tendance croissante de certains politiciens à critiquer les médias sans fondement factuel. Bruning a mentionné un tweet de Van der Plas où elle s’attaquait au langage utilisé par la NOS concernant les attentats du 7 octobre, insistant sur l’importance de baser les critiques sur des faits établis.
Il a ajouté que la critique est légitime tant qu’elle reste ancrée dans la réalité. « Il est essentiel de se concentrer sur les faits, » a-t-il indiqué, déplorant que les politiciens ne reviennent pas sur leurs erreurs.
Réponse de la BBB et de la NOS
La leader de la BBB a réagi aux questions de son parti lors de l’émission « Dit is de dag ». Elle a déclaré sur NPO Radio que l’intention n’était pas d’envoyer le Commissariat à la recherche de journalistes, mais de pointer du doigt que certains médias ne racontent pas l’intégralité de l’histoire. « Nous avons le droit de poser des questions à ce sujet, » a-t-elle conclu.
Pour sa part, la NOS a indiqué qu’elle ne ferait pas de commentaire sur les interpellations de la BBB, tandis que le Commissariat pour les Médias a promis de fournir une réponse ultérieurement.