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L’OM privilégie les amendes plutôt que les peines de prison

by Sara
L'OM privilégie les amendes plutôt que les peines de prison
France

Une nouvelle directive de l’OM (Openbaar Ministerie) suscite des critiques, notamment en raison de la tendance à privilégier les amendes et les travaux d’intérêt général plutôt que les peines de prison. Cette évolution suscite des inquiétudes parmi les agents de police et dans le monde judiciaire.

Moins de peines de prison

Les critiques estiment que cette nouvelle approche pourrait conduire à une diminution des demandes de peines de prison. Ramon Meijerink, président du syndicat de police ACP, a exprimé son mécontentement : « Cela ne correspond plus à notre sens de la justice. »

Traditionnellement, l’OM demande une peine et le juge décide alors de la sanction appropriée. Cependant, l’OM a la possibilité d’imposer une sanction par le biais d’une « sanction administrative ». Ce processus, plus rapide, allège la charge de travail du système judiciaire, à condition que le suspect n’oppose pas de recours.

Cependant, cette approche a ses limites, car l’OM ne peut pas imposer de peine d’emprisonnement, seulement des amendes ou des travaux d’intérêt général. Cela soulève des inquiétudes quant à la réduction potentielle des peines d’emprisonnement.

Des préoccupations au sein des forces de l’ordre

Les agents de police s’inquiètent que leurs affaires soient finalement résolues par une amende après un travail acharné. Meijerink souligne que cela ne procure pas la satisfaction escomptée, ajoutant que cela est décevant pour les victimes et pour les agents qui se sont investis dans l’enquête.

Il est particulièrement frustrant pour les agents de constater que cette directive résulte des lacunes du système judiciaire et du manque de places en prison. Meijerink espère que cela incitera à investir davantage dans le système pénal.

Réponse de l’OM

Selon l’OM, cette directive ne vise pas uniquement à pallier le manque de places en prison. Rinus Otte, président du collège des procureurs généraux, a précisé que cette approche permet de répondre aux besoins des victimes et des suspects en sanctionnant plus rapidement.

Otte a également souligné que les travaux d’intérêt général ne sont pas nécessairement perçus comme une sanction moins sévère qu’une peine de prison.

Réactions politiques

La nouvelle directive suscite des réactions négatives au sein du Parlement. Les partis au pouvoir, qui préconisent des sanctions plus strictes, se sont opposés à cette approche. Pieter Omtzigt du NSC a exprimé des préoccupations majeures, considérant que cela pourrait signifier que l’OM ne demandera pas de peines de prison pour des crimes considérés comme graves, tels que la possession d’images d’abus sexuels ou les agressions.

Omtzigt redoute que l’OM demande des travaux d’intérêt général dans des affaires où il a été stipulé qu’un interdiction de sanction devait être appliquée.

Réflexions des juges

La Chambre des représentants va se pencher sur cette nouvelle directive dans les semaines à venir. Une table ronde avec des experts est prévue. Les dirigeants de la police soutiennent l’idée de l’OM, reconnaissant que le traitement des affaires traîne en raison des délais d’attente.

En revanche, le Conseil de la justice a exprimé des réserves, craignant que les peines d’emprisonnement de courte durée disparaissent, une sanction qui est souvent perçue comme une meilleure forme de justice que des travaux d’intérêt général.

Amendes | Peines De Prison | Justice | Om | Critiques | France
source:https://nos.nl/l/2560849

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