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Macron promet la dissolution si Lecornu est censuré

by charles
France

Emmanuel Macron a averti en Conseil des ministres que la dissolution de l’Assemblée nationale serait envisagée si Sébastien Lecornu venait à être censuré, selon les propos rapportés par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon. Les motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national sont présentées comme des actes qui remettent en cause la stabilité du pays. Le président a rappelé que « les désaccords sont estimables, mais ils ne sont acceptables que si des compromis sont possibles », et a insisté sur la stabilité institutionnelle en estimant que les Français « fatigués du fracas » politique. À la suite du président, Sébastien Lecornu a assuré qu’il montrerait dans sa déclaration de politique générale que le gouvernement est « capable de bouger » mais « en insistant sur le fait qu’il ne fera pas n’importe quoi ». Le Premier ministre a insisté « sur le fait que la politique, c’était défendre ses opinions et être fier de le faire, mais être en capacité de faire le chemin politique pour agir », et ni Macron ni le Premier ministre n’ont explicitement évoqué la réforme des retraites pour ne pas censurer le gouvernement.

Assemblée nationale lors d'une séance
Photo d’archives montrant l’Assemblée nationale.

À l’Assemblée, Macron menace la dissolution en cas de censures

Macron a réaffirmé, selon Maud Bregeon, que deux motions de censure ont été déposées contre le gouvernement et que certains ne veulent pas débattre. Il a aussi rappelé que les motions de censure qui ont été déposées sont des motions de dissolution et doivent être vues comme telles.

Selon lui, les Français sont fatigués du fracas politique et le pays mérite une stabilité plus durable. Le président a répété que « les désaccords sont estimables, mais ils ne sont acceptables que si des compromis sont possibles » et a insisté sur la nécessité de rester en capacité d’agir même dans une période difficile.

Le gouvernement affirme qu’il peut bouger sans céder à n’importe quelle logique de tension et que Lecornu montrera, dans sa déclaration de politique générale, que le gouvernement est « capable de bouger » tout en précisant qu’il ne fera pas n’importe quoi. Le Premier ministre a ajouté que la politique consiste aussi à défendre ses opinions tout en étant capable de faire le chemin politique pour agir.

Ni le président, ni le Premier ministre n’ont évoqué explicitement la réforme des retraites lors de cette allocution, mais la tension autour des retraites demeure au cœur des débats et des éventuelles décisions à venir.

Évolution du scénario après les motions de censure

Dans les analyses du déroulement parlementaire, l’option d’une dissolution est présentée comme une éventualité si les mouvements anti-gouvernement s’élèvent suffisamment et si les socialistes ne rejoignent pas le camp du gouvernement. À ce stade, la démission du gouvernement n’est pas envisagée comme une voie privilégiée; les échanges semblent privilégier une dissolution plutôt qu’un remaniement.

Le texte des sources indique que l’option d’une démission a été écartée et que, dans l’éventualité où le gouvernement venait à tomber, le président laisserait entendre qu’il ne nommerait pas de successeur et privilégierait plutôt la voie d’une dissolution. Les débats autour de la réforme des retraites ne sont pas explicitement évoqués par le couple exécutif dans ce discours, mais restent au cœur des spéculations et des débats parlementaires.

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