La France publie une mise à jour de ses conseils de voyage pour le Mali, appelant les ressortissants à quitter temporairement le pays « dès que possible » par les vols commerciaux encore disponibles. Les déplacements par voie terrestre restent déconseillés, et les routes nationales sont décrites comme des corridors exposés aux attaques de groupes jihadistes. Le texte précise également qu’il « reste formellement déconseillé de se rendre au Mali, quel que soit le motif ». Selon le ministère des Affaires étrangères, la sécurité des Français demeure une priorité absolue.
Contexte et instructions du Quai d’Orsay sur le Mali
« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », souligne cette note.
Il est recommandé aux ressortissants français de prévoir un départ temporaire du Mali dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles, ajoute-t-elle, précisant que « les déplacements par voie terrestre restent déconseillés, car les routes nationales sont actuellement la cible d’attaques de groupes terroristes ». Le texte rappelle en outre qu’il « reste formellement déconseillé de se rendre au Mali, quel que soit le motif ». Interrogé, le porte-parole du ministère Pascal Confavreux a indiqué que la consigne ne pouvait pas être confirmée pour les personnels de l’ambassade pour le moment.
Le contexte s’inscrit dans une crise sécuritaire qui dure depuis 2012 et qui est alimentée par les violences du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM, affilié à Al-Qaïda) et de l’État islamique, avec des groupes criminels locaux. Depuis plusieurs semaines, les jihadistes du JNIM imposent un blocus sur les importations de carburant jusqu’à Bamako, étranglant l’économie du pays sahélien, tandis que les évacuations se multiplient côté occidental.
Selon le porte-parole, « leur sécurité est prioritaire » et le dispositif diplomatique reste inchangé, l’ambassade de France ouverte étant chargée de protéger les 4 300 ressortissants inscrits sur la liste consulaire.

Depuis 2012, le Mali est confronté à une crise sécuritaire, nourrie notamment par les violences des jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM, affilié à Al-Qaïda) et de l’organisation État islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires.
Et depuis plusieurs semaines, les jihadistes du JNIM imposent jusqu’à Bamako un blocus sur les importations de carburant, étranglant l’économie du pays sahélien enclavé. La semaine dernière, les États-Unis et le Royaume-Uni avaient annoncé l’évacuation de leur personnel « non essentiel » et de leurs familles face à la dégradation de la situation.
Pour l’heure, l’unique dispositif diplomatique demeure inchangé: l’ambassade de France est ouverte et gérée par un chargé d’affaires qui protège nos ressortissants inscrits sur la liste consulaire, « Leur sécurité est prioritaire », avait‑il déclaré.
