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Margreet Spijker ne pourra pas accéder à un rapport de KPMG concernant la culture de travail au sein de l’Omroep WNL. Cette décision a été confirmée mercredi par le tribunal de Lelystad, tant par Spijker que par WNL. La présentatrice de 60 ans avait demandé que le rapport soit rendu public afin de vérifier si l’ancien rédacteur en chef de WNL, Bert Huisjes, avait effectivement fait preuve de « comportement inacceptable sur le plan juridique », comme l’avait conclu le conseil de surveillance de la chaîne.
Décision du tribunal
La cour a rejeté les demandes de Spijker, arguant qu’elle n’avait pas suffisamment démontré l’importance de l’accès au rapport. Bien qu’elle ait invoqué « le droit d’un lanceur d’alerte », le tribunal n’a pas jugé cette demande recevable.
Contexte de l’affaire
Le conseil de surveillance de WNL a décidé de ne pas rendre le rapport public, permettant à Huisjes de rester à son poste malgré les accusations de comportement inacceptable. Cette décision a initialement provoqué un mécontentement parmi les employés de la chaîne, conduisant finalement à une révision de la situation. En octobre, WNL a annoncé que Huisjes démissionnait de son poste de dirigeant.
Importance de la transparence
Spijker, ancienne présentatrice de WNL, a affirmé fin janvier au tribunal que le rapport d’enquête de KPMG sur la culture de travail à WNL « ne doit pas rester secret ». Elle a soutenu que l’incertitude autour des comportements répréhensibles ne pourra être apaisée que si une transparence est instaurée.
Position de WNL
De son côté, WNL a insisté sur le fait que le rapport ne devrait pas être rendu public en raison de sa nature « confidentielle et intégrité », contenant des informations sensibles en matière de vie privée. Les avocats de la chaîne ont déclaré : « Les personnes ont collaboré sur la base de la confidentialité. Sinon, elles n’auraient peut-être pas participé ».