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Le trafic de drogues de synthèse ne cesse de prendre de l’ampleur en Europe. Aujourd’hui, seules les matières premières, appelées précurseurs chimiques, sont importées pour être transformées en drogue sur le continent. Marseille s’impose désormais comme l’une des principales portes d’entrée pour ces produits dangereux.
Contrôle douanier au port de Marseille
Sur le port de Marseille, un important dispositif de douaniers est mobilisé pour contrôler plusieurs conteneurs. L’objectif principal des autorités est de saisir des précurseurs chimiques utilisés pour la fabrication de drogues de synthèse telles que la méthamphétamine, l’ecstasy et la 3-MMC. Les douaniers choisissent leurs cibles avec soin, afin de lutter efficacement contre ce trafic en pleine expansion.
Marseille, la principale porte d’entrée
En 2024, Marseille a été identifiée comme la principale porte d’entrée des précurseurs chimiques en France. Sur les dix tonnes de ces substances saisies, neuf ont été interceptées dans le port marseillais. Ces précurseurs alimentent la demande croissante d’ecstasy, un produit particulièrement prisé dans les boîtes de nuit. La majorité de ces matières premières proviennent de Chine ou d’Inde et sont d’abord exportées vers les Pays-Bas, où plusieurs laboratoires clandestins les transforment en drogues.
Une nouvelle route discrète
Pour éviter d’attirer l’attention, les précurseurs empruntent désormais une nouvelle route passant souvent par la Turquie avant d’arriver à Marseille. Cette méthode, plus discrète, permet aux trafiquants de contourner les contrôles traditionnels et de faciliter la distribution des drogues à travers toute l’Europe.
Implications pour la sécurité publique
La montée en puissance de Marseille en tant que plaque tournante du trafic de drogues de synthèse soulève des inquiétudes quant à la sécurité publique. Les autorités continuent d’intensifier leurs efforts pour contrer ce phénomène, qui impacte non seulement la santé des consommateurs, mais également la sécurité des quartiers touchés par ce fléau.