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Un médecin de Ceuta a été placé en prison sans possibilité de libération sous caution suite à une accusation d’agression sexuelle présumée portée contre lui.
Incarcération du médecin après une accusation grave
Le Juzgado de Instrucción numéro 3 a ordonné dimanche après-midi l’incarcération sans caution de Faisal Hamed, médecin arrêté la nuit du samedi à l’Hôpital Universitaire de Ceuta (HUCE) pour une agression sexuelle présumée.
Le docteur Hamed, pédiatre au HUCE, était également responsable des services médicaux de l’Agrupación Deportiva Ceuta Fútbol Club. Il figurait en quatrième position sur la liste électorale du Parti Populaire (PP) local lors des élections autonomiques du 28 mai. Bien qu’il ait renoncé à son mandat de député pour raisons personnelles, il reste membre du parti.
Déclarations et mesures internes du Parti Populaire
Suite à cette affaire, le PP a activé ses protocoles internes afin de définir les actions à suivre. Le Comité Exécutif doit se réunir ce lundi à 18 heures, selon des sources proches de l’enquête.
Lors de sa comparution devant le juge, le médecin a nié les faits qui lui sont reprochés. Il a passé la nuit en détention après avoir été arrêté par la Police Nationale alors qu’il travaillait en garde à l’hôpital. Il doit être transféré au Centre Pénitentiaire Fuerte Mendizábal de Ceuta.
Détails de l’accusation et procédure en cours
Les faits se sont déroulés dans l’après-midi du samedi. La victime présumée s’est présentée au Service d’Urgences de Soins Primaires (SUAP) où elle a rapporté avoir été agressée sexuellement avec pénétration par un médecin, selon les informations fournies par les autorités policières.
Elle a également signalé que l’agresseur présumé avait essayé de la contacter à plusieurs reprises par appels et messages sur son téléphone portable. Après examen médical et rédaction du rapport d’assistance, le protocole en vigueur en cas d’agression sexuelle a été déclenché. L’arrestation du pédiatre s’est produite dans la soirée, alors qu’il assurait sa garde.
Silence des autorités sanitaires et politiques
L’Institut National de Gestion Sanitaire (INGESA), qui dépend du ministère de la Santé et gère les systèmes publics de santé à Ceuta et Melilla, n’a pas encore fait de déclaration sur l’affaire. De même, la Délégation du Gouvernement et la Ville Autonome de Ceuta, où le Parti Populaire est au pouvoir, restent silencieuses à ce sujet.