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Menace des Houthistes et revers russes en Afrique
Des médias internationaux ont abordé plusieurs questions mettant en lumière les crises complexes qui touchent la région du Moyen-Orient et l’Afrique, allant de la menace que représentent les Houthistes pour la navigation mondiale en mer Rouge aux revers russes en Afrique.
Les Houthistes et la navigation mondiale
Le Wall Street Journal a rapporté que le groupe Ansar Allah (Houthistes) continue de perturber les routes commerciales en mer Rouge, indifférent aux centaines de frappes menées par les États-Unis et leurs alliés.
Yuval Guzansky, un expert de l’Institut des études sur la sécurité nationale à Tel Aviv, a déclaré que les Houthistes n’ont pas grand-chose à perdre et ne peuvent être dissuadés, soulignant qu’ils ne s’arrêteront pas tant qu’Israël ne met pas fin à sa guerre à Gaza.
Les relations américano-israéliennes en mutation
Un analyse publié par le Washington Post a mis en lumière qu’avec l’administration de Joe Biden, il y a eu un changement fondamental dans les relations entre les États-Unis et Israël, entraînant une division au sein du parti démocrate.
Bruce Riedel, un expert, a noté que la nouvelle génération d’électeurs américains ne voit plus Israël comme une victime, mais lui attribue la responsabilité de la poursuite de l’occupation et de l’absence de négociations avec les Palestiniens.
Crimes de guerre et situation en Syrie
Nesrin Malik dans le Guardian a souligné un consensus croissant selon lequel Israël commet des actes de génocide et des crimes contre l’humanité à Gaza. Elle a critiqué le soutien continu des grandes puissances à Israël malgré des preuves accablantes de ces crimes.
Parallèlement, le Times a évoqué la situation dramatique en Syrie, où la vie des civils est quotidiennement menacée par des mines et des munitions non explosées, avec plus d’un million de pièces d’armement encore dispersées à travers le pays.
Revers militaires russes en Afrique
La Newsweek a discuté de l’importante défaite du déploiement militaire russe en Afrique, suite à l’effondrement du régime de Bashar al-Assad. Le refus du Soudan de permettre à Moscou de construire une base navale à Port-Soudan a été mis en avant, tout comme les déclarations du Premier ministre libyen Abdul Hamid Dbeibeh qui a résisté à toutes les tentatives de la Russie d’accroître sa présence militaire en Libye.
Enfin, un rapport du Jerusalem Post a confirmé que le déploiement de l’armée libanaise à la frontière se fait lentement, ce qui pourrait obliger l’armée israélienne à rester plus longtemps que prévu dans les territoires libanais, alors que l’accord de cessez-le-feu stipule une durée de 60 jours.