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Meta, le géant technologique fondé par Mark Zuckerberg, a récemment annoncé avoir fait un don d’un million d’euros au fonds pour l’investiture de Donald Trump, prévue pour le 20 janvier 2025. Cette décision souligne un rapprochement discret mais significatif entre la direction de l’entreprise et le futur président, un mouvement qui n’est pas sans controverse, surtout parmi les autres acteurs de la Silicon Valley, historiquement plus enclins à soutenir le Parti démocrate.
Un don controversé
Selon un rapport du Wall Street Journal, publié le 11 décembre, cette contribution de Meta vise à renforcer les relations entre Mark Zuckerberg et Donald Trump, alors que leurs interactions ont été tendues dans le passé. Au cours de sa campagne, Trump avait ouvertement critiqué Zuckerberg, menaçant de représailles si le créateur de Facebook tentait d’influencer le résultat électoral à son détriment. Cependant, depuis l’élection présidentielle de novembre, les liens semblent se resserrer, illustrés par un dîner partagé à Mar-a-Lago, la résidence de Trump en Floride.
Un équilibre délicat
Ce don et les efforts manifestes de Meta pour établir des relations amicales avec le nouvel exécutif révèlent la complexité de la position des dirigeants de la tech. Ils ont souvent fait face aux critiques de Trump tout en maintenant une majorité d’employés aux tendances politiques plutôt à gauche.
Des figures comme Tim Cook d’Apple et Sundar Pichai de Google ont également tenté de préparer le terrain avec Trump, allant jusqu’à le complimenter tout en critiquant ses adversaires, comme l’indique le New York Times.
Des tensions persistantes
Les relations entre Trump et Meta sont particulièrement tendues depuis les événements du 6 janvier 2021, lorsque Trump a été suspendu de Facebook pour son rôle dans l’assaut sur le Capitole. Malgré tout, Zuckerberg a entrepris de réparer ces relations par le biais de plusieurs conversations téléphoniques avec l’ancien président. Il a également décidé de ne pas renouveler les contributions financières qu’il avait faites en 2020, qui avaient été critiquées par certains républicains comme visant à favoriser le vote démocrate.