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Miss Provence et Miss Aquitaine destituées après une vidéo polémique

by charles
France

Des Miss Provence et Miss Aquitaine ont été destituées de leurs écharpes régionales après une vidéo privée dans laquelle elles s’en prennent à leurs concurrentes, une séquence qui a été diffusée sur les réseaux sociaux. Les comités Miss Provence Côte d’Azur et Miss Aquitaine, avec le soutien de la société Miss France et de l’amicale des délégués régionaux, ont annoncé la destitution des deux candidates, Julie Zitouni et Aïnhoa Lahitete. La vidéo, tournée lors d’un événement privé, montre des propos jugés injurieux et a déclenché une vague de critique et d’invectives en ligne. Julie Zitouni a présenté des excuses, évoquant des mots maladroits qui ne reflèteraient pas ses opinions réelles, tandis que Aïnhoa Lahitete a repris des formulations discutées et a déclaré que certains propos n’étaient pas en accord avec ses valeurs.

Candidates Miss Provence et Miss Aquitaine lors d’un événement
Photo associée à la polémique Miss Provence et Miss Aquitaine.

Destitution de Miss Provence et Miss Aquitaine après une vidéo privée diffusée le 6 décembre 2025

La destitution a été prononcée dans un communiqué conjoint des comités régionaux et du soutien de Miss France. « Les comités Miss Provence Côte d’Azur et Miss Aquitaine, avec le soutien de la société Miss France, et de l’amicale des délégués régionaux, prononcent la destitution de Julie Zitouni, Miss Provence 2025 et de Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine 2025 », indique ce communiqué. La vidéo, tournée lors d’un événement privé, a été diffusée sur Snapchat et diffusée à leur insu sur les réseaux sociaux par l’influenceur Aqababe. « Pas une insulte » « Je veux pas faire ma rageuse hein mais… C’est quoi ce top 12 s’il vous plaît? Allô la terre », s’étonne Miss Aquitaine dans une vidéo diffusée à son insu sur les réseaux sociaux par l’influenceur Aqababe. « Il n’y a que des grosses putes », surenchérit à son tour Miss Provence. « Pas toutes, reprend immédiatement Miss Aquitaine. Mais beaucoup ». Ces propos ont été diffusés en ligne et ont suscité un grand écho parmi les internautes.

Décision officielle et réactions des comités régionaux le 9 décembre

La sanction a été confirmée le mardi 9 décembre en fin de matinée dans un communiqué conjoint. « Il s’agit d’une décision lourde de conséquences mais nécessaire », écrivent Lydia Podossenoff et Éric Laurens, délégués régionaux pour Miss Provence et Miss Aquitaine. Ils ajoutent que « Julie et Aïnhoa ont présenté des excuses publiques, ainsi qu’aux candidates concernées ». « La gravité des propos tenus rend impossible le maintien de leur titre de Miss Provence 2025 et de Miss Aquitaine 2025 », annoncent-ils formellement. A travers La Provence et les réseaux, Julie Zitouni a raconté avoir reçu plus de « 30 000 messages » et a déclaré avoir été informée que sa camarade aurait dû réagir, ajoutant que cela n’était pas en accord avec ses valeurs. Les deux comités condamnent « le déferlement de cyberviolence et de harcèlement dont Julie et Aïnhoa font l’objet ». « Aucune faute ne justifie la haine, l’acharnement ou les menaces sur les réseaux sociaux », concluent-ils. Interrogée par « Quotidien » ce lundi, la nouvelle reine de beauté a vite balayé la polémique : « Elles ont déjà réagi, elles se sont excusées. Ca a déclenché une vague d’harcèlement. Je ne veux pas alimenter ce qu’il se passe déjà sur les réseaux sociaux. Je n’ai pas envie de revenir sur ce sujet, elles ont elles-mêmes présenté leurs excuses, c’est amplement suffisant ».

Hinaupoko Devèze a été sacrée Miss France 2026 ce samedi.

Miss France 2026 et répercussions sur l’institution

La polémique a aussi été évoquée par les voix de Miss France 2026 et des observateurs : « Il faut passer à autre chose », a indiqué la reine nouvelle, appelant à éviter l’escalade sur les réseaux et en coulisses. Cette affaire rappelle le poids des propos publics et privés des candidates et les attentes envers les représentants régionaux, alors que l’élection Miss France continue d’alimenter le débat public et les échanges sur la responsabilité des réseaux sociaux.

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