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Dans le cadre d’un partenariat d’innovation avec le ministère de l’enseignement supérieur, Mistral AI va développer et tester un agent conversationnel auprès de 3000 utilisateurs dès septembre. L’objectif à terme est d’équiper 180 établissements.
Mistral AI s’implante dans l’enseignement supérieur
Mistral AI continue son expansion dans divers secteurs de l’économie, avec déjà des clients notables dans la banque, l’assurance, les transports et l’énergie. Ses technologies trouvent également des applications dans le domaine de l’enseignement et de la recherche.
Récemment, Mistral AI a signé un partenariat d’innovation avec le secteur public, en plus d’un accord avec Neoma début juin.
Un chatbot pour les acteurs de l’enseignement
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) ainsi que l’Agence de mutualisation des universités et établissements (AMUE) ont confié à Mistral AI un projet technologique visant à concevoir un agent conversationnel.
Ce chatbot, basé sur l’IA générative, est destiné aux étudiants, aux enseignants et aux personnels administratifs. Lors de la phase d’expérimentation, l’agent IA devra couvrir trois cas d’usage clés :
- Pour les étudiants : un “tuteur virtuel personnalisé”.
- Pour les enseignants : un assistant pour la préparation de cours et le suivi pédagogique.
- Pour le personnel administratif : une aide sur des tâches telles que la rédaction de documents et les réponses aux usagers.
Exigences de sécurité et de souveraineté numérique
Le lancement des expérimentations est prévu pour septembre, impliquant plus de 3000 utilisateurs de 21 établissements pilotes. Ce projet a pour but de “favoriser la mutualisation des retours d’usage et des données” selon le ministère.
Le ministère insiste sur les enjeux de sécurité et de souveraineté numérique, souhaitant ainsi réduire la dépendance vis-à-vis de Microsoft dans le secteur de l’éducation.
Un appel d’offres en perspective
Avec ce projet, l’Enseignement supérieur fait le choix d’un éditeur français pour ses tests en IA, en posant les bases d’un appel d’offres à plus grande échelle courant 2026. L’objectif est de calibrer précisément les besoins des utilisateurs ainsi que les fonctionnalités de l’agent.
Le déploiement final est anticipé dans 180 établissements d’enseignement supérieur et de recherche en France. Philippe Baptiste, le ministre, décrit cette expérimentation comme “une étape décisive pour construire, avec et pour les universités, des outils innovants, souverains et adaptés aux besoins concrets de la communauté de l’enseignement supérieur.”